Текст и перевод песни Zakkum feat. Hayko Cepkin - Koma

Koma

Vazgeç artık, bırak çırpınmayı
Çoktan kurudu birlikte terlenen yatak
Geçti artık, bırak kıvranmayı
Atmıyor nabzın, yetmiyor uyku hapların

Bitti artık, bırak sızlanmayı
Cansız kollarınla sarıl yalnızlığına
Açılıp giden gözlerinle bakarken ona hala

Düşük yapmışsa ümitlerin
Ölmüşse son bebek
Beşikte salladığın yalnızlık büyüyecek

Ağlarsın sayıklarsın
Ama kim yetişecek
Cehennemi görmen için
Ölmen gerekmeyecek

Kes kanatamazsın
Beni acıtamazsın
Yalnızlıktan nasır tuttum ben
Vur yıkamazsın
Gel korkutamazsın
Yalnızlığı siper aldım yıkamazsın

Kes kanatamazsın
Beni acıtamazsın
Vur yıkamazsın
Gel korkutamazsın

Kes kanatamazsın
Beni acıtamazsın
Vur yıkamazsın
Gel korkutamazsın

Düşük yapmışsa ümitlerin
Ölmüşse son bebek
Bu beşikte salladığın yalnızlık büyüyecek

Ağlarsın sayıklarsın
Ama kim yetişecek
Cehennemi görmen için
Ölmen gerekmeyecek

Koma

Renonce maintenant, arrête de te battre
Le lit que nous avons partagé ensemble est desséché depuis longtemps
C'est fini maintenant, arrête de te contorsionner
Ton pouls ne bat plus, tes somnifères ne suffisent pas

C'est fini maintenant, arrête de te plaindre
Enlace ta solitude avec tes bras sans vie
Regarde-la toujours avec tes yeux qui se sont ouverts

Si tes espoirs ont fait une fausse couche
Si le dernier bébé est mort
La solitude que tu as bercée dans ton berceau va grandir

Tu pleureras, tu délireras
Mais qui viendra
Pour que tu voies l'enfer
Tu n'auras pas besoin de mourir

Arrête, tu ne peux pas me blesser
Tu ne peux pas me faire de mal
La solitude m'a donné des callosités
Tu ne peux pas me renverser
Viens, tu ne peux pas m'effrayer
J'ai pris la solitude comme bouclier, tu ne peux pas me renverser

Arrête, tu ne peux pas me blesser
Tu ne peux pas me faire de mal
Tu ne peux pas me renverser
Viens, tu ne peux pas m'effrayer

Arrête, tu ne peux pas me blesser
Tu ne peux pas me faire de mal
Tu ne peux pas me renverser
Viens, tu ne peux pas m'effrayer

Si tes espoirs ont fait une fausse couche
Si le dernier bébé est mort
Cette solitude que tu as bercée dans ton berceau va grandir

Tu pleureras, tu délireras
Mais qui viendra
Pour que tu voies l'enfer
Tu n'auras pas besoin de mourir