Текст и перевод песни Zizi Jeanmaire - En Parlant Un Peu De Paris

En Parlant Un Peu De Paris

Ici les plaisirs sont minces
Et rares les distractions
Ce n'est pas gai la vie d' province
On n' rit pas beaucoup à Riom
Quel supplice de Tantale
D'être loin d' la capitale!
Pour nous consoler
Pauvres exilés
Nous ne pouvons qu'en parler

En parlant un peu de Paris
Tout s'éclaire et tout vous sourit
La cité morose
Se métamorphose
Les vieux murs semblent moins gris
On s' figure revoir les Tuileries
La Concorde et la place Clichy
Son air vous enivre
On se sent revivre
En parlant un peu de Paris

Rue de la Paix, rue Royale
Maxim's, Fouquet et Prunier
C'est seule la vie provinciale
Qui peut vous faire apprécier
Ici, quand neuf heures sonnent
On n' rencontre plus personne
Pas de boîtes de nuit
On en est réduit
À causer jusqu'à minuit

En parlant un peu de Paris
Du cafard, vite, on est guéri
Notre pensée vole
D' la rue des Écoles
Au vieux Luxembourg fleuri
On s'oublie dans nos rêveries
Et l'on est soudain tout surpris
D' voir le jour qui lève
Et la nuit s'achève
En parlant un peu de Paris

About Paris

Here, the pleasures are shallow
And distractions are too rare
Provincial life is no fun
In Riom, laughter is banned!
What a torturous existence
To be banished so far from the capital!
To console ourselves,
We hapless exiles
Are reduced to just talking about it.

But when we speak of Paris
Everything brightens and seems so dear
The somber city
Is transformed
Its old walls seem less grim
In our minds, we see the Tuileries again
The Concorde, and the Place Clichy
Her spirit enchants you
You feel alive once more
When you talk about Paris.

Rue de la Paix, Rue Royale
Maxim's, Fouquet's, and Prunier
It's only us, living in the provinces,
Who can truly appreciate you.
Here, when nine o'clock strikes
We find ourselves all alone
No nightclubs to go to
We're forced to suffer
Making conversation till midnight.

But when we talk of Paris
Our spirits quickly revive
Our thoughts take flight
From the Rue des Écoles
To the verdant Luxembourg Gardens
We lose ourselves in our reverie
And are suddenly surprised
To see the dawning day
And the night's end,
As we talk about Paris.