Текст песни Mon amant de la coloniale - Edith Piaf
Il
était
fort
et
puis
si
tendre
Que,
dès
notre
première
nuit,
Je
sentais
que
je
ne
pourrais
plus
me
reprendre,
Et
pour
toujours,
j'étais
à
lui.
J'voyais
toutes
les
femmes
lui
sourire.
Moi,
je
m'cramponnais
à
son
bras
Et
j'les
regardais
comme
pour
leur
dire:
"Il
est
à
moi,
et
je
l'lâche
pas!"
C'était
un
gars
de
la
Coloniale.
Il
avait
là,
partant
du
front
Et
descendant
jusqu'au
menton,
Une
cicatrice
en
diagonale,
Des
cheveux
noirs,
des
yeux
tout
pâles,
La
peau
brûlée
par
le
soleil.
J'en
ai
plus
jamais
vu
d'pareil
A
mon
amant
de
la
Coloniale.
Des
fois,
quand
il
avait
la
fièvre,
Il
parlait
trop
et
j'avais
peur.
Je
mettais
la
main
sur
ses
lèvres
Pour
pas
connaître
le
fond
de
son
coeur
Car
je
sentais
que,
dans
son
âme,
Y
avait
des
larmes
et
du
cafard.
Et
j'm'disais:
"C'est
pour
un'
femme".
Quand
j'ai
compris,
c'était
trop
tard...
Lorsque
j'ai
connu
ma
rivale,
Alors
j'ai
serré
fort
mes
bras
Pour
qu'cette
grande
garce
"La
Coloniale"
Lui
fich'
la
paix
et
n'
me
l'
vol'
pas
Et
lui,
il
m'avait
dit:
"Je
reste"
Mais
un
beau
jour,
il
est
r'parti
Vers
ces
pays
que
je
déteste
Dont
il
rêvait
souvent
la
nuit.
C'était
un
gars
de
la
Coloniale.
Il
avait
là,
partant
du
front
Et
descendant
jusqu'au
menton,
Une
cicatrice
en
diagonale.
Je
r'verrai
plus
ses
beaux
yeux
pâles,
Ses
yeux
qui
n'ont
pas
leur
pareils.
Il
est
r'tourné
vers
son
soleil,
Mon
bel
amant
de
la
Coloniale...
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