Текст и перевод песни Edith Piaf - Un refrain courrait dans la rue

Un refrain courrait dans la rue

Dans un amour, faut de la fierté,
Pouvoir se taire, de la dignité,
Savoir partir au bon moment,
Cacher son mal en souriant,
Et je me disais en marchant
Que j'avais su partir à temps.
Si mon cœur est désespéré,
Il ne m'aura pas vu pleurer.
Un refrain courait dans la rue,
Bousculant les passants,
Qui se faufilait dans la cohue
D'un petit air engageant.
J'étais sur son passage.
Il s'arrêta devant moi
Et me dit d'être sage.
"Tu es triste, mon Dieu, pourquoi?
Viens, et rentre dans ma chanson.
Il y a de beaux garçons
Jette ton chagrin dans le ruisseau
Et tourne-lui le dos."
Il faut que ton couplet soit gai,
Alors parlons du mois de mai,
Des arbres en robe, de lilas
Et de l'été qui pousse en tas.
'Y a des violettes, un balcon.
Un vieux poète chante une chanson.
Ma robe est tachée de soleil.
Je le garde pour mes réveils.
Un refrain courait dans la rue,
Bousculant les passants,
Qui se faufilait dans la cohue
D'un petit air engageant.
Les gens sur son passage,
Se regardaient l'air surpris,
Cessaient leurs bavardages
"Quel est donc ce malappris?"
Oui, mais l'air était entraînant
Et les mots engageants
Et surtout, il y avait dedans
Du rire à bout portant
Si cet air qui court dans la rue
Peut chasser vos tourments,
Alors entrez dans la cohue.
Y a de la place en poussant

A Refrain Runs through the Street

In love, one must have pride,
Be able to be silent, to have dignity,
To know when to leave,
To hide one's pain with a smile,
And I told myself as I walked
That I had known to leave in time.
If my heart is desperate,
He will not have seen me cry.
A refrain ran through the street,
Pushing the passers-by,
Which slipped into the crowd
With a charming little air.
I was in its path.
It stopped in front of me
And told me to be wise.
"You are sad, my God, why?
Come, and enter my song.
There are handsome boys
Throw your sorrow into the stream
And turn your back on it."
Your verse must be cheerful,
So let's talk about the month of May,
Of the trees in bloom, of lilacs,
And of the summer growing in heaps.
There are violets, a balcony.
An old poet sings a song.
My dress is stained with sunshine.
I keep it for my awakenings.
A refrain ran through the street,
Pushing the passers-by,
Which slipped into the crowd
With a charming little air.
The people in its path,
Looked at each other in surprise,
Stopped their chatter
"Who is this ill-mannered fellow?"
Yes, but the tune was catchy
And the words engaging
And above all, there was in it
Laughter at close range
If this tune that runs through the street
Can chase away your torments,
Then enter the crowd.
There is room if you push