Текст и перевод песни Сергей Русских-СеВеР - На старом кладбище

На старом кладбище

На старом кладбище, лежат бандиты,
Не сами умерли, а все убиты.
Седые матери в простых платочках,
Давно оплакали своих сыночков.
На старом кладбище, лежат поэты,
Сердца надорваны и песни спеты.
И птицы черные кричат над степью,
Что не один из них своею смертью.
Что тут делать, наливай и ушедших вспоминай,
Все горели в этом пекле, может там им будет рай.
День прошел, звезда зажглась, а без памяти мы грязь,
Если живы, будем помнить, тех, чья жизнь оборвалась.
Легко ли трудно ли, иль нету мочи,
И ночи пусть длинней и дни короче.
Живем, как можется, в полях цветение,
Гуляй красивая, пока есть время
Что тут делать, наливай и ушедших вспоминай,
Все горели в этом пекле, может там им будет рай.
День прошел, звезда зажглась, а без памяти мы грязь,
Если живы, будем помнить, тех, чья жизнь оборвалась.
Приду на кладбище, молчать и слушать,
Березки белые, как чьи-то души.
Шумят, баюкают, меня бродягу,
Не плачьте милые, и я здесь лягу.
Что тут делать, наливай и ушедших вспоминай,
Все горели в этом пекле, может там им будет рай.
День прошел, звезда зажглась, а без памяти мы грязь,
Если живы, будем помнить, тех, чья жизнь оборвалась.
На старом кладбище, лежат бандиты.
На старом кладбище, лежат поэты.

Dans le vieux cimetière

Dans le vieux cimetière, gisent les bandits,
Ils ne sont pas morts de leur propre mort, mais tous ont été tués.
Les mères aux cheveux gris en foulards simples,
Ont pleuré leurs fils depuis longtemps.
Dans le vieux cimetière, gisent les poètes,
Leurs cœurs sont déchirés et leurs chansons sont chantées.
Et les oiseaux noirs crient au-dessus de la steppe,
Que personne d'entre eux n'est mort de sa propre mort.
Que faire ici, sers-moi un verre et souviens-toi des disparus,
Tous ont brûlé dans cet enfer, peut-être qu'ils auront le paradis là-bas.
Le jour est passé, l'étoile s'est allumée, et nous sommes de la boue sans mémoire,
Si nous sommes vivants, nous nous souviendrons de ceux dont la vie a été interrompue.
Facile ou difficile, ou il n'y a pas de force,
Et que les nuits soient plus longues et les jours plus courts.
Nous vivons comme nous pouvons, la floraison dans les champs,
Promène-toi ma belle, tant qu'il y a du temps
Que faire ici, sers-moi un verre et souviens-toi des disparus,
Tous ont brûlé dans cet enfer, peut-être qu'ils auront le paradis là-bas.
Le jour est passé, l'étoile s'est allumée, et nous sommes de la boue sans mémoire,
Si nous sommes vivants, nous nous souviendrons de ceux dont la vie a été interrompue.
J'irai au cimetière, me taire et écouter,
Les bouleaux blancs, comme les âmes de quelqu'un.
Ils bruissent, bercent, moi le vagabond,
Ne pleure pas ma chérie, je me coucherai ici aussi.
Que faire ici, sers-moi un verre et souviens-toi des disparus,
Tous ont brûlé dans cet enfer, peut-être qu'ils auront le paradis là-bas.
Le jour est passé, l'étoile s'est allumée, et nous sommes de la boue sans mémoire,
Si nous sommes vivants, nous nous souviendrons de ceux dont la vie a été interrompue.
Dans le vieux cimetière, gisent les bandits.
Dans le vieux cimetière, gisent les poètes.