Текст и перевод песни كاظم الساهر - Kan Sadiki

Kan Sadiki

كان صديقي . وكانت حبه الأبدي
بل كان حبهما حكاية البلد
وأستغرب الناس . كيف القصة انقلبت
إلى خصام . إلى هجر . إلى نكدِ
أما أنا الشاهد المذبوح بينهما
سيفان من نار . يختصمان في كبدي
هو التقاني مريضاَ تائه القدم
محطم القلب أدمى إصبع الندم
كن يا صديقي طبيبي . وأحتمل ألمي
هل قابلتك هل حدثتها عني
هل حزنها كان أقسى أم أنا حزني
وذلك العطر هل لا زال يغمرها
أم غيرته؟؟ نعم زعلانة مني
خسرتها يا لطيشي لا بديل لها بكى صديقي
هي التقتني وقد شحبت ملامحها
وكما يذوب الشمع في النار
كان أسمه لو مر يجرحها
مسكت يدي وبكت . وبكت كإعصار
هو الذي دمر أحلامي . هو الذي أمطرني هماً
لكنني أوصيك خيراً به كأنني صرت له أماً
بالله هل لا زال مضطرباً أخشى عليه نوبة اليأس
إحساسه العالي سيقتله خوفي عليه لا على نفسي
بلغه أن الريح قد خطفت بنتاً على الميناء يعشقها
وليتجه لشواطئ أخرى فسفينتي بيديه أغرقها
وكلمني وكلمتني .لصبح غدي
ما فارق الهاتف السهران كف يدي
عودا لبعض أو انفصلا إلى الأبدِ
سيفان من نار تختصمان في كبدي
وفيكما الآن شوق الأم للولد

Mon ami

Tu étais mon ami. Et elle était son amour éternel
En fait, leur amour était l’histoire de notre pays
Et les gens étaient stupéfaits. Comment cette histoire s’est-elle retournée
En disputes. En séparation. En chagrin
Alors que moi, le témoin sacrifié entre eux
Deux épées de feu. Se battent dans mon foie
Il est venu me trouver malade. Perdu
Le cœur brisé, un doigt saignant de remords
Sois mon ami, mon docteur. Et supporte ma douleur
L’as-tu rencontrée, lui as-tu parlé de moi
Sa tristesse était-elle plus forte, ou la mienne
Et ce parfum, l’enveloppe-t-il toujours
Ou sa jalousie ? Oui, elle est fâchée contre moi
Je l’ai perdue, mon cher. Il n’y a pas de remplaçante pour elle. Mon ami a pleuré
Elle est venue me trouver, son visage était pâle
Et comme la cire fond dans le feu
Son nom, s’il était prononcé, la blessait
Elle a pris ma main et a pleuré. Elle a pleuré comme une tornade
C’est lui qui a détruit mes rêves. C’est lui qui m’a submergé de soucis
Mais je te recommande de bien le traiter, comme si j’étais sa mère
Par Dieu, est-il toujours dérangé ? Je crains pour lui une crise de désespoir
Sa sensibilité élevée le tuera. Je crains pour lui, pas pour moi
On lui a dit que le vent avait emporté une fille au port, il l’aimait
Qu’il se dirige vers d’autres côtes, car mon navire est dans ses mains, il l’a fait sombrer
Et on s’est parlé. On s’est parlé. Jusqu’au lendemain
Le téléphone, toujours réveillé, ne quittait pas ma main
Reviennent-ils l’un vers l’autre ou se séparent-ils pour toujours
Deux épées de feu se battent dans mon foie
Et vous deux, maintenant, vous avez l’amour d’une mère pour son enfant