Текст и перевод песни 女王蜂 - 売春(A -全国ツアー2017-)

売春(A -全国ツアー2017-)

青春の1ページに ひとつ垂らした汚点
脱色剤撒き散らして 穴だらけにした教則本
簡単な道理だけで 出来ていた僕が余計
算段の狂いに気がついた頃 きみがもう僕の部屋へ
永続性保つ筈がない 誰もが察して伏せてゆくよ
「大丈夫」の言葉に宿った 匂い立つ程の暴力性
現代文、言う通りにしてもらいたいの どうすればいい?
道徳観叩き直されても 確かな意味を見出せずに
あたしが売る春 僕が奪う春
一枚薄紙を捲れば湿った肌色に傷がつく
あなたが被害者 きみは支配者に
せめて後ろめたさだけは残さないでおこう
留守電に残る声に愛着なんて覚えないで
心配性なその指輪に 傷一つ付けず抱かれるから
安心感振りかざして 受容だなんて言えないこと
生きてきたから判るよ 傷まみれ、でもまだ付けよう
あなたは知る筈 君は願う筈
普通をよしとする心に 制裁を喰らわせては片付ける
誰にも言えずに 保つ日が暮れる
せめて傍観者にだけは なりたくない なれないね
一刻も早くここから抜け出そう ちゃんとした二人を待つのには
あまりにも時間がないことくらい 嫌と言う程わかってるだろう?
ええ重々承知なのよ だけどあなたに誂えたピンヒールに
脚がとられてもう動けないの いっそ置き去ってよ
笑い合える日々は 今日で最後だと
頭の中に刻み付け いつも結末だらけで嫌に成る
報われる日々を 望むなんて厚かましいね
譲り合いと自重繰り返す
増すものがない 淋しいね
あたしが売る春 僕が奪う春
思い出なんかにしたりしないで せめて
共犯者でいよう
二人が散る春

Prostitution (A - Tournée nationale 2017-)

Une tache sur la page de ma jeunesse, une goutte de saleté.
J'ai répandu de l'eau de Javel partout, j'ai fait des trous dans ce manuel.
J'étais fait de simples vérités, mais j'étais de trop.
Lorsque j'ai réalisé que mon plan foirait, tu étais déjà dans ma chambre.
Il n'y a aucune garantie de pérennité, tout le monde le sait et le cache.
La violence olfactive qui se dégageait des mots "ne t'inquiète pas" .
Littérature moderne, j'aimerais que tu fasses ce qu'on te dit, comment faire ?
Même si ma morale a été remise en question, je n'ai pas trouvé de sens réel.
Je vends le printemps, tu le prends.
Sous une feuille de papier mince, une peau humide et des blessures.
Tu es la victime, tu es le maître.
Au moins, ne garde pas de remords.
Ne t'attache pas à la voix sur mon répondeur.
Tu seras embrassé sans une seule égratignure sur ta bague, si anxiogène.
Tu ne peux pas dire que c'est une acceptation, en brandissant ton sentiment de sécurité.
J'ai vécu, je comprends, plein de blessures, mais j'en veux encore.
Tu dois le savoir, tu dois le souhaiter.
Pour ceux qui pensent que la normalité est le bien, un châtiment les rétablira.
Je ne peux le dire à personne, les jours se suivent.
Au moins, je ne veux pas être un spectateur, je ne peux pas l'être.
Je dois sortir d'ici le plus tôt possible, pour attendre un couple véritable, il nous reste.
Tu sais très bien qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps, n'est-ce pas ?
Oui, je le sais très bien, mais mes pieds sont pris dans ces talons aiguilles que je t'ai faits.
Je ne peux plus bouger, laisse-moi tomber.
Nos journées de rires sont terminées aujourd'hui.
Je le grave dans ma tête, toujours des fins, je n'en peux plus.
Espérer être récompensé, c'est audacieux.
On cède, on se retient, on le répète.
Rien ne grandit, c'est triste.
Je vends le printemps, tu le prends.
Ne le transforme pas en souvenir, au moins.
Soyons complices.
Le printemps de notre séparation.