Текст и перевод песни 謝安琪 - 活著

活著

監製：周博賢

揉著睡眼的山丘伴晨光嶄露
叢林下有野鷺輕踏泥沼赤足起舞
和諧平靜清早景象
誰人曾又坐下來一睹

圍著霧的冰水任瓶邊結露
凝聚漸厚過後交匯成川滲於檯布
神奇而極普通的景象
誰人曾又會靜來一睹

＊人們忙為了幹活如踏高速公路
前行無辦法暫停一步
長埋頭在幹最後忘掉了好好的活
尋覓快樂 但得到 全是雜物或皂泡

步伐極度急速心窩燙似赤道
視覺感官給消耗 按近麻木大肆暴殄美好
月亮睡在窗邊 不知道
淡白薄薄窗紗 倚風舞擺 不知道
已到達極迷糊程度＊

繁忙地鐵內速遞老翁上路
人叢內有學童相讓坐位細心周到
鄰人扶助溫馨的景象
誰人曾又會定神一睹

REPEAT＊

步伐極度急速心窩燙似赤道
視覺感官給消耗 競技場內大肆暴殄美好
絕妙事在身邊 不知道
越踏步越糟糕 執起刺刀 相煎熬
已到達極淪亡程度

雲霧上那野鷺俯瞰人間國度
茫然地叫好比哀悼童心再找不到
緩緩沉落山邊沼澤
停叢林內暗淚流一道

Vivre

Production : Chow Pak Hin

Les collines se réveillent avec la lumière du matin
Dans la jungle, un héron se déplace sur la boue, pieds nus, il danse
Une scène paisible et harmonieuse du matin
Qui a déjà pris le temps de la contempler ?

L'eau glacée entourée de brouillard forme de la condensation sur le bord du verre
Elle s'épaissit progressivement, se mélange et coule sur la nappe
Un spectacle extraordinaire et ordinaire
Qui a déjà pris le temps de la contempler ?

＊Les gens sont tellement occupés à travailler qu'ils se déplacent sur une autoroute
Ils ne peuvent pas s'arrêter une seule seconde
Ils sont tellement concentrés à travailler qu'ils oublient de vraiment vivre
Ils cherchent le bonheur mais ils ne trouvent que des objets inutiles ou des bulles de savon

Le rythme effréné, la poitrine brûle comme l'équateur
Les sens sont épuisés, ils deviennent engourdis, ils gâchent tout ce qui est beau
La lune dort au bord de la fenêtre, elle ne le sait pas
La fine voile blanche, caressée par le vent, elle ne le sait pas
Elle est arrivée à un niveau d'obscurité extrême＊

Dans le métro bondé, un vieil homme se rend à son travail
Au milieu de la foule, un enfant cède sa place à un autre, attentionné et gentil
Des actes de gentillesse et d'aide dans le quartier
Qui a déjà pris le temps de les remarquer ?

REPEAT＊

Le rythme effréné, la poitrine brûle comme l'équateur
Les sens sont épuisés, dans l'arène, ils gâchent tout ce qui est beau
Des choses merveilleuses se trouvent autour de nous, nous ne le savons pas
Plus nous avançons, plus c'est mauvais, nous prenons des armes, nous nous torturons
Nous sommes arrivés à un niveau de déchéance extrême

Depuis les nuages, le héron regarde le monde des hommes
Il crie, comme s'il pleurait, l'enfance perdue, impossible à retrouver
Il descend lentement vers les marais à côté des montagnes
Il reste dans la jungle et laisse couler une larme