Songtexte Le jardin - PERITELLE
Il
était
temps
de
sortir
de
chez
moi
Il
était
temps
de
sortir
de
chez
moi
Il
était,
il
était,
il
était,
il
était
Il
était,
il
était,
il
était
Il
avait
tout
bien
arrosé
Le
jardin
Le
jasmin
C'est
l'heure
de
lézarder,
ok
Quelques
poils
roux,
perdus
dans
sa
barbe
blanche
Quelques
mouches
s'éclatent
Dans
sa
bière
blanche
Où
est
sa
femme
de
chambre?
Elle
est
raide
morte!
Enterrée
dans
le
jardin
Disposé
tout
en
carré
A
côté
des
trois
tomates
Ne
le
dîtes
à
personne
Elle
côtoie
les
aromates
Le
persil
Le
persil
Le
cerfeuil
Le
persil
La
coriandre
Le
persil
Le
cerfeuil
Le
persil
La
coriandre
Le
persil
Le
cerfeuil
Le
persil
La
coriandre
Le
persil
Le
cerfeuil
Le
persil
Pourquoi
les
artères
pleines
de
gens
Ce
soir
m'effrayent
tant?
Je
n'sais
pas
c'que
j'fais
Ni
trop
pourquoi
je
tangue
sous
le
vent
J'oublie
vite,
je
n'veux
plus
savoir
parler
Je
n'veux
plus
la
salive
Ni
le
muscle
de
la
langue,
excédent
Que
faisais-je
déjà
avant-hier
soir?
Ma
mémoire
est
une
passoire
Avec
un
tas
de
pâtes
froides
dedans
J'aime
tout
ce
vague,
ce
flou
La
beauté
de
tes
cris
Laisse-moi
te
rejoindre
Que
je
me
recroqueville
dans
tes
plis
Il
était
temps
de
sortir
de
chez
moi
Il
était
temps
de
sortir
de
chez
moi
Il
était,
il
était,
il
était,
il
était
Il
était,
il
était,
il
était,
il
était
La
femme
a
bon
goût
La
terre
est
fertile
Mais
sapristi,
quels
jolis
pistils
Sur
la
sépulture,
les
abeilles
butinent
Sous
la
peau
morte,
les
vers
de
terre
balbutient
Le
vieux
se
prend
pour
Johnny
Weissmuller
C'est
le
meilleur
Tarzan,
pas
Christophe
Lambert
Il
s'est
acheté
hier
Un
nouveau
dentier
d'ailleurs
Il
est
ému,
il
croque
à
chaud
dans
le
chou-fleur
Il
est
midi,
il
a
tué
le
temps
Il
est
midi,
il
a
tué
la
femme
de
chambre!
La
femme
de
chambre!
Allons-nous
promener
dans
les
bois
Le
reste
n'a
plus
d'importance
Je
n'connais
rien
de
cet
oiseau
Qui
chante,
là-bas
dans
le
fond
Il
chante
parce
qu'il
est
triste?
Il
chante
parce
qu'il
est
las?
Je
veux
chanter
aussi
Invisible
dans
le
feuillage
d'un
arbuste
Est-ce
une
mésange,
ou
un
pivert?
Les
oiseaux
ne
se
plaignent
pas
Ils
ne
vivent
que
pour
leur
cul
Ils
secouent
leurs
petites
ailes
Quand
une
goutte
leur
tombe
dessus
Allons-nous
promener
dans
les
bois
Le
reste
n'a
plus
d'importance
Attention! Feel free to leave feedback.