Lyrics Pile ou face - Broussaï
Au
commencement
j'aurai
pus
jamais
ailleurs
Sur
des
terres
où
sécheresse
est
synonyme
de
malheur
Où
l'oeuvre
de
la
morale
humaine
glisse
sous
la
chaleur
Où
le
pouvoir
bourgeone
en
tête
de
dictateur
Mais
les
cigognes
de
l'origine
en
ont
décidé
autrement
Trop
de
cheminées
elles
posèrent
mon
berceau
en
ésitant
De
l'aube
au
crépuscule
mon
coeur
subit
ce
balancement
Mon
père
ma
mère
jamais
ensemble
mais
tours
à
tours
présents
Les
déménagements,
ménagement
s'enchénèrent
Et
j'ai
encore
le
mal
de
mer
Aujourd'hui
difficile
de
poser
un
pied
à
terre
De
trouver
bon
port
de
localiser
le
paradis
Quelque
part
là
dans
un
endroit
fixé
Et
la
BAC
reprend
les
fleaux
agités
Mauvaises
habitudes
d'être
baloté
Je
n'pouvais
jeter
l'encre
que
sur
du
papier
Repères
vogant
dans
la
stabilité
Sans
aucune
bousole
pour
m'orienter
Comme
un
pirate
jamais
cessé
d'cherhcer
le
trésor
si
convoité
Refrain
(x2):
Quand
la
pièce
fut
jeter
Tombant
sans
choisir
son
côté
Déterminant
pile
ou
face
Le
harsard
où
le
sort
Mon
horizon
se
dessinait
Une
destiné
créatrice
de
variations
Pour
une
scolarité
à
grande
oscilliation
La
tête
dans
les
nuages
pendant
les
instructions
Mon
ciel
soulignait
les
bleux
de
mes
relations
Redoublement
expulsions
changement
d'établissement
Inaptitude
y'a
problème
dans
mon
comportement
Qui
n'acceptait
pas
je
n'voulais
pas
comprendre
leur
monde
Rejeter
les
blessures
étaient
déjà
trop
profondes
Les
affiliations
d'la
rue
on
sus
m'écouter
Car
je
comprenait
aussi
le
mal
qui
les
hantais
Faire
des
conneries
pour
se
sentir
exister
Et
toucher
le
feu
jusqu'à
se
brûler
Le
minimum
de
chaleur
quand
dehors
il
fait
froid
Du
carburant
a
consumé
pour
chaque
émoi
Les
nuits
étaient
longues
alors
je
remettais
du
bois
Il
flembait
jusqu'au
matin
mon
sommeil
n'avait
aucun
toit
Refrain
(x2)
Du
béton
des
hlm
aux
vraies
pierre
de
la
campagne
De
la
simplicité
paysanne
aux
attitudes
de
canailles
Vivre
dans
les
gazs
d'échappement
ou
près
d'une
rivière
dans
les
montagnes
J'ai
connu
la
bruillante
débrouille
urbaine
comme
le
travail
et
le
calme
rural
hé
Métisse
et
fière
toujours
tiraillé
par
deux
cultures
Pour
chaque
partie
des
choses
un
pied
de
chaque
de
la
rivière
Ce
n'est
pas
une
rive
joyeuse
et
l'autre
morose
Juste
je
prend
ce
qui
me
plait
Le
joli
comme
le
laid,
le
bon
comme
le
mauvais
Et
je
livre
ma
bataille
comme
les
autres
entre
la
raison
et
les
excès
J
en
suis
pas
à
plaindre
Les
petits
malheurs
forgent
le
caractère
Relativiser
et
ne
plus
geindre
J'aurais
pus
ne
connaitre
que
les
risières
Se
battre
pour
une
pucrame
la
vie
debout
avec
mes
amis
solidaires
L'amour
d'une
femme,
de
mes
parents,
de
mes
soeurs
et
de
mon
frère
Refrain
(x4)
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