Lyrics Boîte à souvenirs (Ghost Track) - Davodka
Ouais,
ouais
Boîte
à
souvenirs
J'ai
l'impression
d'être
à
la
retraite
à
boire
accoudé
à
ma
fenêtre
J'ai
pas
eu
besoin
d'un
poing
de
côté
Pour
prendre
conscience
que
je
courrais
à
ma
perte
Avant,
je
croyais
que
l'argent
nous
permettrait
d'être
puissant
Mais
j'ai
vu
des
frères
flamber,
se
diriger
vers
des
échecs
cuisants
Aime
ta
famille
autour
d'une
table,
J'aimerais
tant
revoir
cette
scène
Marre
de
chercher
sa
bonne
étoile
Sans
prendre
le
temps
de
regarder
le
ciel
J'ai
fini
de
geindre
C'est
l'heure
d'aller
de
l'avant
ça
sans
un
brin
de
frayeur
Car
au
final,
c'est
en
faisant
pleins
d'erreurs
Qu'on
devient
quelqu'un
de
meilleur
Ah,
que
c'était
bon
de
se
sentir
jeune
et
de
jouer
les
cons
À
cette
époque,
ma
tête
et
mon
cœur
avaient
coupé
les
ponts
Le
soir,
je
rappe
des
couplets
Tt
je
vois
de
la
joie
dans
le
regard
de
mes
soces
Découper
des
prods
devient
ma
façon
de
faire
la
part
des
choses
Rongés
par
les
remords
de
cet
envers
seuls
les
plus
forts
s'en
sortent
On
cherche
à
rebondir
alors
qu'en
fait
ce
n'est
plus
de
notre
ressort
Il
en
faut
peu
pour
casser
le
courage
d'un
marmot
blasé
Je
m'endors
fonce-dé
dans
un
sac
de
couchage
devant
un
carreau
cassé
Certains
ne
seront
pas
gênés
d'ironiser
sur
ma
dégaine
J'ai
le
regard
noir,
hypnotisé
par
ma
défaite
À
courir
après
le
temps
j'ai
pris
conscience
de
ce
que
veut
dire
lassant
J'ai
assez
fréquenté
les
hostos
pour
devenir
patient
J'ai
plein
de
valeurs,
pas
un
radis
regarde
mes
poches
Tu
te
sens
impuissant
lorsque
la
maladie
frappe
tes
proches
Depuis
j'essaye
de
faire
ma
route
en
avançant
fièrement
Mais
la
seule
fois
que
j'ai
supporté
le
costard
c'est
à
vos
enterrements
J'ai
croisé
des
photos
et
des
souvenirs
me
reviennent
Le
puzzle
de
ma
vie
fait
de
soupirs,
de
fous
rires
et
de
peines
Des
instants
des
flashbacks,
coincé
dans
des
petites
ruelles
Le
passé
te
rattrape
pour
te
rappeler
d'où
tu
viens,
qui
tu
es
J'ai
croisé
des
photos
et
des
souvenirs
me
reviennent
Le
puzzle
de
ma
vie
fait
de
soupirs,
de
fous
rires
et
de
peines
Oublie
c'est
vivre
dans
le
mensonge
je
préfère
mourir
honnête
C'est
un
boût
de
mon
vécu
Maintenant
que
j'y
songe
j'en
ai
le
sourire
aux
lèvres
2003,
l'impasse
Calmels,
c'est
le
QG
des
sécheurs
de
cours
J'y
ai
décuplé
mes
erreurs
mais
kiffé
toutes
ces
heures
de
fou
Des
sessions
graves
très
tardives
c'est
parti
avec
mes
amigos
ça
part
avec
un
bac
et
des
poscas
péta
à
Graphigro
Kema,
vodka
au
pack,
on
laisse
notre
marque
au
calme
On
se
presse
on
graphe
on
se
place
dans
des
galères
Qui
rétrogradent
nos
lifes
Ma
mère
m'avait
prévenu,
les
jours
à
venir
ne
te
feront
pas
de
cadeaux
Et
le
poids
de
tes
erreurs
sera
plus
lourd
que
celui
ton
sac-à-dos
Le
temps
à
passé,
je
fais
pas
le
fier
quand
un
tas
de
potos
me
croise
Ça
fait
depuis
2004
que
j'ai
disparu
de
la
photo
de
classe
J'ai
fait
que
tenir
les
murs
donc
rien
de
très
constructif
Mais
j'ai
compris
que
dans
la
vie
C'est
à
force
de
se
planter
qu'on
se
cultive
Que
si
c'est
pas
sur
toi
alors
tu
comptes
sur
qui?
Et
que
ma
note
sur
l'échelle
des
mauvais
choix
mériterait
11/10
Un
message
pour
ma
mère
si
t'écoutes
ce
son
excuse-moi
J'ai
pas
fait
de
grandes
études
mais
j'ai
fait
du
peura
car
c'est
mon
éxutoire
J'ai
croisé
des
photos
et
des
souvenirs
me
reviennent
Le
puzzle
de
ma
vie
fait
de
soupirs,
de
fous
rires
et
de
peines
Des
instants
des
flashbacks,
coincé
dans
des
petites
ruelles
Le
passé
te
rattrape
pour
te
rappeler
d'où
tu
viens,
qui
tu
es
J'ai
croisé
des
photos
et
des
souvenirs
me
reviennent
Le
puzzle
de
ma
vie
fait
de
soupirs,
de
fous
rires
et
de
peines
Oublie
c'est
vivre
dans
le
mensonge
je
préfère
mourir
honnête
C'est
un
boût
de
mon
vécu
Maintenant
que
j'y
songe
j'en
ai
le
sourire
aux
lèvres
C'est
mes
erreurs
qui
m'ont
rendu
agressif
malgré
moi
Ça
fait
du
bien
de
plonger
dans
ce
passé
Qui
vient
de
rafraichir
ma
mémoire
J'ai
encaissé
les
leçons
de
la
vie,
ça
sans
gérer
la
mienne
Je
me
suis
creusé
des
trous
de
mémoire
pour
enterrer
ma
peine
J'ai
joué
l'amnésique
normal
c'te
honte
m'imprègne
On
me
dit
savoure,
le
présent
est
un
souvenir
dans
la
seconde
d'après
Tout
ce
temps
je
me
suis
braqué,
j'attendais
qu'on
me
désarme
Mon
cœur
vide
des
stylos,
La
bonne
surprise
c'est
que
ça
remplis
des
salles
Boîte
à
souvenir
À
mes
proches
Le
vers
2 trop
Je
suis
bon
qu'à
niquer
mon
système
immunitaire
A
vivre
une
vie
faite
de
galères
et
de
putes
du
weekend
Je
vais
vous
demander
d'oublier
ce
que
vous
êtes
Un
instant
d'optimisme
En
évoquant
mes
bons
sentiments
et
mes
rêves
périmés
Toujours
sur
les
nerfs,
Je
fais
des
bavures
qui
me
laissent
des
cernes
et
des
fractures
J'en
vois
des
vertes
et
des
pas
mûres,
On
est
bien
loin
des
perles
et
des
parures
Je
suis
bon
qu'à
me
tiser,
un
sale
état
qui
génère
des
cassures
Car
tout
le
temps
je
fais
la
gueule
Comme
un
père
smicard
qui
gère
ses
factures
Je
suis
bon
qu'à
me
plaindre,
niquer
la
justice
quand
la
volaille
cavale
Je
nique
les
costards
cravates
pendant
que
mes
pâtes
me
disent
Connard,
travaille!
Tu
veux
savoir,
même
si
t'es
quelqu'un
de
bien
la
rue
bien
sûr
ça
te
change
Vu
qu'on
te
laisse
que
les
miettes
pour
t'en
sortir
t'as
du
pain
sur
la
planche
Face
à
l'avenir
dis
moi,
est-ce
normal
de
te
sentir
aussi
mal?
Car
le
soir
quand
je
m'endors
je
suis
plus
pété
que
la
ville
Hiroshima
On
a
mis
les
pieds
dans
un
plat
qu'on
dégueule
entièrement
Car
quand
j'écris,
même
mes
figures
de
style
font
des
gueules
d'enterrement
En
fait
je
m'égare,
c'est
dans
la
merde
que
naissent
les
braves
Je
suis
comme
le
Christ,
sur
la
croix,
impossible
que
je
baisse
les
bras
Je
rêve
d'une
vie
paisible,
t'as
pas
la
côte
quand
t'as
peu
de
maille
Je
suis
comme
la
tête
à
Kennedy,
moi
je
collectionne
les
histoires
à
2 balles
Je
suis
bon
qu'à
niquer
mon
système
immunitaire
A
vivre
une
vie
faite
de
galères
et
de
putes
du
weekend
Pas
très
fier
de
ces
vices
je
suis
bon
qu'à
béger
mes
tripes
A
déter
l'équipe,
dans
des
lieux
pas
très
sélectifs
Je
suis
bon
qu'à
niquer
mon
système
immunitaire
A
vivre
une
vie
faite
de
galères
et
de
putes
du
weekend
Pas
très
fier
de
ces
vices
je
suis
bon
qu'à
béger
mes
tripes
A
déter
l'équipe,
dans
des
lieux
pas
très
sélectifs
Ton
peura
fait
mal
au
crâne,
laisse-moi
débiter
ma
frère
Je
suis
bon
qu'à
fumer
ma
locale
qui
va
débrider
ta
chnèk
Mon
délire
te
savate
sale,
revois-y
l'électron
libre
Tiens
ma
cocotte
avale
ça,
cette
se-pha
éclaire
mon
chibre
Bon
qu'à
faire
des
phases
de
boule,
très
peu
porté
sur
le
conscient
Tordant
qui
t'éclate
le
cou.
Chut!
Qui
ne
dit
point
conscent
Mano
tamponné
à
hausser,
tout
comme
le
vent
bouché
Car
je
suis
bon
qu'à
t'arroser
de
se-pha
qui
coûtent
chères
La
plume
est
enclenchée,
apprécie
la
ritournelle
Malgré
que
tu
sentes
le
danger
tu
te
sens
forcé
d'y
retourner
Tu
me
verras
pas
me
gratter
le
cul
en
ce
qui
concerne,
kicker
la
vie
Me
contente
pas
d'un
café
plus
mais
d'un
whisky
fois
dix
Amoureux
du
sarcasme
je
prends
le
second
degré
à
cœur
J'aime
entendre
Mano
ça
claque
et
que
c'est
un
sacré
acteur
Frère
j'aime
pas
la
trap,
je
trouve
qu'elle
s'avère
véreux
T'as
reconnu
l'impact
M.A.N.O.M.A.F.R.E.R.E
Je
suis
bon
qu'à
niquer
mon
système
immunitaire
À
vivre
une
vie
faite
de
galères
et
de
putes
du
weekend
Pas
très
fier
de
ces
vices
je
suis
bon
qu'à
bé-ger
mes
tripes
À
déter
l'équipe,
dans
des
lieux
pas
très
sélectifs
Je
suis
bon
qu'à
niquer
mon
système
immunitaire
À
vivre
une
vie
faite
de
galères
et
de
putes
du
weekend
Pas
très
fier
de
ces
vices
je
suis
bon
qu'à
bé-ger
mes
tripes
À
déter
l'équipe,
dans
des
lieux
pas
très
sélectifs
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