Lyrics Vice et trahisons - Euphonik

Sous les fracas de la pluie la nuit risque d'être longue
D'une chienne tu n'es que l'ombre depuis que tu m'as trahi
Le vent a soufflé sur mes perles et puis toi tu as filé
J'étais pris dans tes filets mais tu n'es pas une immense perte

J'avoue j'ai de la peine et hier c'était pire
Les murs ont des oreilles mais souvent des cœurs de pierre
Ai-je une commotion verbale, un cancer de la langue
Une leucémie du silence quand je crache mes cris en braille

Tu me parlais de puérilité à mon égard d'immaturité
Mais en réalité c'était la tienne de vérité
Le premier jour où je t'ai vu, j'étais comme envoûté
À croire que tu t'en foutais donc de nous j'ai douté

Tes promesses moi j'y ai cru, j'étais ce gosse naïf
Tu sais que tout se sait, moi j'ai saigné sur le biff
Pourtant tout se passait bien, pas de quoi finir inquiet
Me trahir une fois OK, mais deux fois c'est pas humain

Comme un chien dans les rangs je ne vis pas, je survis
Si ça manque de cohérence, attends la suite tout sera dit
L'impression d'être sans faille quand le bonheur arrive enfin
On s'était dit pour la vie mais ce n'était qu'un jeu d'enfant

Quand pour toi tout était noir je t'offrais un peu de lumière
Et à part tout foutre en l'air tu n'as même pas su me voir
Enfin si tu étais là, prêt de moi sans vraiment l'être
Car ton être était là-bas, dans les bras de ton ex

J'aurai dû te baffer au lieu de me donner corps et âme
J'ai versé quelques larmes et pour une femme qui ne l'a pas fait
Et à part me détruire dis-moi qu'as tu fais pour moi?
Pourquoi me dire je t'aime si ce n'est pas le cas?

J'ai su te comprendre, te pardonner mais je te hais
Je sais c'est paradoxal comme mourir avant de naître
Toutes lumières éteintes, je t'ai ouvert à mes démons
Pour m'avoir compris au fond tu dois sûrement en être un

Sous l'étreinte de mes mots le mal est loin d'être réciproque
Tu ne tiendrais pas le choc si on inversait les rôles
Voici ma part la plus sombre qui songe à te nuire
J'ai trop de respect pour l'amour pour finir par te haïr

Pourquoi je t'écris tout ça, tu dois te poser la question
Pour te salir, te maudire, te haïr, te mentir, non
Pour ta réputation non, vraiment je t'assure
Je suis pas ce genre de con, mais vois-tu je sature

Qui es-tu ma belle? Je ne te reconnais plus
Toi qui as donné ton cul à mon ami infidèle
Si mes propos sont vulgaires c'est que tes yeux transpirent le vice
Vas-y écarte les cuisses, les salopes vont en enfer

Tu n'as aucun respect pour toi, tu t'es salie seule
Et tes promesses d'aujourd'hui ont comme un goût de sperme
Lequel de nous deux étouffe et surtout de quelle manière?
C'est ton histoire après tout même si tu refuses de l'admettre

L'ami après je parle de toi, je garde le meilleur pour la fin
Mais sache qu'à la fin de l'histoire il ne reste que moi
Ma belle je t'ai fait l'amour désormais lui il te baise
Après m'avoir fait la bise, t'a-t-il écarté les fesses?

Le soir où l'on s'est quitté, tu sais que tout se sait
Mais nul ne sait que je saigne quand j'ai su qu'il t'attendait
Ça ne me regarde plus, sincèrement c'est dur
Une heure après notre rupture et dis-moi pour qui me prends-tu?

Dans ce plaisir des plus malsains, as-tu pensé à moi?
Quand il te caressait les seins, as-tu pensé à mes mains?
Es-tu une poupée inerte, un objet, un sac à foutre
Crois-tu vraiment au coup de foudre
Quand tu te retrouves les jambes en l'air

L'ambiance est abyssale, sombre et bien plus encore
D'ailleurs si tu le retrouves, pense à me redonner mon cœur
S'il pleut ne te plains pas, je te l'ai déjà dit
Moi, si j'aime tant la pluie c'est que le ciel pleure avec moi

Infidèle comme ce lâche, la morale fais-la à d'autres
Ça te caresse dans le sens du poil pour mieux te planter dans le dos
Elle est belle l'amitié, ma moitié tu l'as prise
Elle m'a pris pour un con, qu'on méprise sans pitié

Ah c'est beau l'amour pour se la mettre à l'envers
Pour toujours on espère mais on finit genou à terre
Je crois que la coupe est pleine, ai-je perdu le contrôle?
Cette fois-ci c'en est trop dans un sentiment de haine

Moi j'ai cette boule au ventre et puis les doigts jaunis
Toi tu l'as trouvé jolie, hey l'ami je peux comprendre
Ah c'est beau l'amour encore plus quand on se trompe
Si la folie me pousse venez pas chialer sur ma tombe

C'est moi le vilain dans l'histoire,
C'est moi le connard qu'on accable
Mais pour l'aimer comme moi tu n'en seras jamais capable
Mon dégoût est immense, rien que de vous savoir ensemble
Moi je vous imagine en sang vos deux corps gisant au sol

Je vous menace peut-être avec des mots qui ont du style
Rien ne finit en beauté, en amour y a pas de justice
Mais j'estime avoir la mienne le cœur teinté de mauve
J'écris ces quelques mots en espérant qu'ils vous parviennent

Tout est parti ensemble, mon amour, mon ami
Vous m'avez tout pris mais la musique va tout me rendre
Conscient que la pente est raide, qu'ici règne un sale climat
Pour la panthère ça ira pendant que les hyènes mangeront les restes

Dîtes-moi, est-ce le premier jour d'un condamné à vivre?
Dois-je me contenter d'être ivre pour fuir l'amour?
Ma folie pour fer de lance quand mes cauchemars se créent
Pour ma phobie et ses secrets, merci de garder le silence

Tout dévoiler par vengeance n'assouvira pas ta soif
Promis je me soigne, oublie ce à quoi tu penses
Je presse un peu le pas mais je marche au bord du gouffre
J'ai compris qu'un cœur sur trois dans tous les cas étouffe

La boule au ventre en quelque sorte qui m'empêche de crier
Fidèle à mon encrier, contrairement à vous en somme
Je n'écris pas pour me plaindre, je n'ai même pas à me justifier
Dire que pour chacun de vous j'étais prêt à me sacrifier

Le temps a perdu de sa couleur à me sentir hyper-seul
J'accuse votre personne d'être personne
Indignes à être entourés, je plains sincèrement vos proches
La bonté ne se mesure pas au nombre de pièces dans une poche

Quelques points de suspension avant la ligne d'arrivée
Pour les pourris que vous êtes je me casse le cul à rimer
À rythmer pour toi ma douce, mais crois-tu mener la danse?
Jolie rousse qui me disait "tu peux me faire confiance"

Blague à part, je reviens à toi et ne crois pas que ça m'amuse
Tu pensais être ma muse mais tu fais tâche sur la toile
Pour sûr rien ne te ronge car au vu des circonstances
J'étais trop bon, j'étais trop con de te laisser une seconde chance

Clairement loin d'être parfait mais je suis loin d'être un vautour
Ouais je passerai mon tour si tout serait à refaire
Je crois que je mérite mieux et je dis ça sans prétention
Je n'attends aucune attention et ne me souhaite pas d'être heureux

Sinon à part ça j'ai appris que t'étais en couple
Ah OK, en fait j'en n'ai rien à foutre
La chimère qui m'a charmée un jour de pluie, un jour de vent
Je te promets en musique, assis tous deux sur un banc

Bravo tu as su t'y prendre et ce à ma grande surprise
Mais le pire dans tout ça c'est qu'aucun de vous culpabilise
J'ai fait preuve d'humilité, j'ai su comprendre, j'ai pardonné
Dès lors que vous m'avez tout pris, je vous ai encore donné

Peu importe si ça vous touche dans le bien comme dans le mal
J'ai ce caractère animal à bien trop ouvrir ma bouche
Mais si je ne le fais pas, qui le fera à ma place?
Qui le fera pour ces gens qui dans ces moments s'effacent?

Si mes paroles vous blessent et que tout ça vous pique
C'est ainsi que je vous laisse, considérez qu'on est quitte
Alors c'est ça l'amour, des promesses et du vice
La tristesse et ses délices et les faux complices autour

Sans m'écorcher les lèvres je te dirais merci
Merci vraiment pour tout, merci de m'avoir trahi
Salut à toi l'ami, toi qui trinquais à ma table
Que je narguais d'amateur quand on se mettait des mines

Mais là t'as faussé les règles sans prévenir
Malgré moi si je bois c'est pas avec toi mais surtout à cause de toi
Je me rends malade enfoiré, alors c'était comment?
Allez, fait pas l'ignorant, tu l'as bien baisé

À vrai dire ça me fait sourire autant que ça me fait morfler
Tu t'es pris pour Morphée mais t'es bon qu'à m'endormir
Petit joueur sans tact dois-je t'apprendre à draguer?
Pour me voler celle que j'aime tu dois être à côté de la plaque

Aucune morale à vous faire, vous êtes lâches, faibles et pathétiques
Face au miroir seul vous n'avez pas d'éthique
Non retenez rien de moi si ce n'est ces quelques vers
Qui est vraiment dans la lumière mais qui est dans le noir

Ma belle à dans dix ans, disons le 18 août
Seras-tu au rendez-vous? Sincèrement j'en doute
Pense à moi les jours de pluie, tes nuits risquent d'être longues
D'une chienne tu n'es que l'ombre depuis que tu m'as trahi

L'ami, prends ma lanterne car tu m'as volé ma flamme
Mon amour est parti mais ne parlons pas de drame
Dans mon Jardin d'Éden j'ai oublié l'affinité
En attendant bon courage pour retrouver ta dignité

Aucune parole en l'air, chaque mot écrit je les assume
Pour moi, vous pardonner est la plus belle des insultes
Au fond de moi je vous aime, en aurai-je trop dit?
Mon amour, mon ami, je fais comme vous je me trahi