Lyrics La ville (Remasterisé en 2002) - Gilbert Bécaud
Un
jour
j'ai
quitté
mon
village
Pour
la
ville
et
en
arrivant
La
ville
dansait
à
mes
yeux
Comme
un
ballet
exceptionnel
Réglé
par
les
forces
du
ciel
Animé
par
le
feu
de
Dieu,
feu
de
Dieu
De
la
terre
semblaient
jaillir
Les
accords
d'une
symphonie
Composée
de
sons
et
de
bruits,
De
cris,
de
larmes
et
de
rires.
Et
les
feux
rouges,
jaunes
et
verts,
S'allumaient
pour
réglementer
La
marche
plus
ou
moins
pressée
De
tout
un
monde
bariolé,
et
Des
uniformes
battaient
la
mesure
Avec
un
bâton
blanc
Dirigeant
le
grand
trafic
De
cette
masse
en
mouvement
Ce
monstre
gris
à
mille
bouches
Appelé
métropolitain
Semblait
happer
ou
rejeter
L'immense
flot
humain
Je
pensais
attention,
attention,
attention
La
ville
est
une
étrange
dame
Dont
le
cœur
a
le
goût
du
drame
Elle
est
sans
feu,
elle
est
sans
âme
Elle
est
comme
un
gouffre
sans
fond
Pourtant
j'étais
émerveillé
De
ce
que
j'avais
découvert
Cœur
battant,
les
yeux
grands
ouverts
Avec
l'impression
de
rêver
éveillé
Sans
savoir
que
je
pénétrais
Dans
le
temple
des
illusions
Entraîné
dans
un
tourbillon
insensé
Quand
dans
la
houle
incessante
Et
la
foule
puissante
Une
fille
avec
un
teint
de
plâtre
M'a
dit
viens
toi
qui
portes
en
ton
cœur
Les
eaux
fortes
d'ailleurs
Sans
regrets
entre
dans
théâtre
Moi
dans
l'atroce
cohue
Comme
un
gosse
perdu
Croyant
que
c'était
ma
providence
Je
l'ai
suivie
tout
le
jour
Mais
dans
ma
nuit
d'amour
Elle
a
ri,
elle
a
ri,
elle
a
ri
Attention,
attention
La
ville
est
une
étrange
dame
Dont
le
cœur
a
le
goût
du
drame
Elle
est
sans
feu,
elle
est
sans
âme
Elle
a
volé
mes
illusions
Adieu
ma
ville
au
cœur
cruel
Faux
paradis
pour
malheureux
Qui
me
jetait
la
poudre
aux
yeux
Pour
m'empêcher
de
voir
le
ciel,
réel
Et
dans
le
froid
du
petit
jour
Si
je
repars
désabusé
C'est
dans
l'espoir
de
retrouver
Ma
maison,
mon
soleil
Mes
amis,
mes
amours
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