Lyrics Rodrigues - Jeanne Cherhal
Jamais
je
n'oublierai
la
couleur
de
ton
île
Le
bleu-vert
du
lagon
immobile
Les
routes
dévalées
dans
les
matins
d'avril
L'air
est
doux
quand
on
est
en
exil
Jamais
je
n'oublierai
l'immensité
sauvage
Le
rose
sur
les
murs
du
village
Les
toits
de
tôle
claire
qui
sourient
aux
nuages
L'air
est
doux
quand
il
est
d'un
autre
âge
Et
la
lenteur,
la
lenteur
Règne
sur
les
corps
et
les
cœurs
La
lenteur
Jamais
je
n'oublierai
la
plage
éternelle
Où
l'herbe
pousse
encore
en
dentelle
Où
le
vent
sur
la
peau
jette
un
voile
de
sel
L'air
est
doux
quand
la
mer
est
si
belle
Jamais
je
n'oublierai
le
jardin
des
limons
Les
zourites
qui
sèchent
au
balcon
Et
les
fleurs
en
papier
sur
les
nappes
en
nylon
L'air
est
doux
quand
le
temps
est
si
long
Et
la
lenteur,
la
lenteur
Règne
sur
les
corps
et
les
cœurs
La
lenteur,
la
lenteur
Je
sais
au
fond
de
moi
que
j'aurais
pu
y
vivre
Les
seins
nus
sous
mon
cuir,
quelques
livres
Loin
du
fracas
du
monde
et
de
sa
marche
à
suivre
L'air
est
fou,
l'air
est
saoul,
l'air
est
ivre
Je
n'aurai
pas
le
temps
d'inverser
ma
mémoire
De
laisser
mes
armures,
mes
armoires
Ma
place
de
parking,
mon
café,
mon
cafard
L'air
est
fou,
l'oxygène
se
fait
rare
Jamais
je
n'oublierai
la
couleur
de
ton
île
Le
bleu-vert
du
lagon
immobile
Les
routes
délavées
dans
les
matins
d'avril
L'air
est
doux
quand
on
est
en
exil
La
lenteur
La
lenteur
La
lenteur
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