Eine der häufigsten Fragen, die immer wieder an mich gerichtet werden, von diesen lästigen Autogrammjägern, ist die Frage: Du Josef, i derf doch du sagen i bin nämlich links. Wäääh. Du Josef, bist du a glücklicher Mensch, ha du?
L'une des questions les plus fréquentes que l'on me pose, de la part de ces chasseurs d'autographes ennuyeux, est la suivante : « Tu sais, Josef, je peux t'appeler Josef, car je suis de gauche. Tu sais, Josef, es-tu un homme heureux ? »
Nun i möcht dazu sagen, es is bei mir so wie bei den meisten Komikern, dass auch ich privat doch ein eher mehr trauriger, eher tragischer Mensch bin. Immer auf der Straß'n wann a Leichenwogen vorbei fahrt schrei i: "Hallo Taxi!"
Eh bien, je tiens à préciser que, comme la plupart des humoristes, je suis aussi, dans ma vie privée, un être plutôt triste, plutôt tragique. Chaque fois que je vois un cortège funèbre passer dans la rue, je crie : « Taxi ! »
Scho in der Frua beim Aufsteh hob i des Gfüh' die Deckn im Schlofzimmer dadruckt mi heit wieder. Es is a Steppdeckn. Und i denk ma komisch normal hob is immer zwischen die Fiaß. Naja mocht nix, wenigstens pickts heit net so. Und i trink dann a Glasal Priorin, such mein Kopfpolster unter den vielen Haaren di ma in da Nocht ausganga san. Streu ma Vitamintabletten in die Unterhosn und taste die Brust nach Knoten ab.
Dès le matin, en me levant, j'ai l'impression que la couverture de ma chambre m'étouffe encore aujourd'hui. C'est une couette. Et je me dis : c'est bizarre, d'habitude, elle est toujours entre mes pieds. Bon, pas grave, au moins, ça ne pique pas autant aujourd'hui. Et je bois alors un verre de Priorin, je cherche mon oreiller parmi les nombreux cheveux qui sont tombés pendant la nuit. Je mets des comprimés de vitamines dans mes sous-vêtements et j'examine ma poitrine pour voir s'il n'y a pas de nodules.
Dann sitz i beim Kaffee. Der Kaffee, der Schworze, kummt glei auf trübe Gedanken. Und i gib dann Zucker in den Kaffee und da Kaffee wird dadurch total depremiert, weil i erm net so akzeptier'n kann, wie er is.
Ensuite, je m'assois pour boire mon café. Le café, le noir, me donne immédiatement des idées sombres. Alors j'ajoute du sucre dans le café, et le café devient totalement déprimé, parce que je ne peux pas l'accepter tel qu'il est.