Lyrics Les poings ouverts - Louis-Jean Cormier , David Goudreault
J'me
sens
faiblir
quand
tu
me
fais
lire
ce
que
tu
reçois
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
J'arrive
pas
à
croire
qu'on
est
déjà
rendu
là
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
Dans
un
endroit
où
personne
nous
pointe
du
doigt
Les
monstres
se
cachent
pas
sous
nos
lits
Mais
sous
notre
ignorance
Avant
de
te
connaître,
j'pensais
vivre
au
paradis
Où
tout
l'monde
est
honnête,
bien
ouvert
des
bras
et
de
l'esprit
Mais
non,
le
clan
élargit
sa
clique
Derrière
l'écran
on
t'écrit
Retourne
dans
ton
pays
Je
me
dis
qu'on
vit
parmi
les
rednecks
d'Amérique
J'aurai
beau
vouloir
changer
la
donne
avec
des
mots,
de
la
musique
On
sera
des
bêtes
de
cirque
avant
longtemps
Étrange
pour
un
jeune
peuple
aussi
vieux
jeu
d'avoir
du
mal
à
vivre
en
noir
et
blanc
J'me
sens
faiblir
quand
tu
me
fais
lire
ce
que
tu
reçois
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
J'arrive
à
croire
qu'on
est
déjà
rendu
là
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
Dans
un
endroit
où
personne
nous
pointe
du
doigt
Océans
pleins,
radeau
vide
Ce
qui
reste
d'espoir
Derrière
nos
voiles,
nos
rides
On
s'envisage,
s'envergure
On
se
dévisage,
se
défigure
Ce
que
l'on
nie
de
ce
que
l'on
est
Ce
qui
nous
définit
nous
défait
Noir
ou
blanc
de
mémoire
Aux
angles
morts
de
l'histoire...
Le
bûcher
de
l'un,
artifice
de
l'autre
Des
esclaves
affranchis,
des
enclaves
à
franchir
À
qui
la
faute?
L'erreur
se
répète,
l'humanité
bégaye
L'évolution
s'enfarge
et
le
refrain
s'enraye
Pareils,
tous
humains,
tous
d'ailleurs
D'ailleurs,
une
fois
tombés
le
turban,
la
croix
Y
reste
qui,
y
reste
quoi?
On
n'est
pas
ça,
on
n'est
pas
seuls
On
est
de
passage,
de
portage
De
presque
rien,
de
quelques
liens
Rêves
rasés,
peuples
écrasés
C'est
ça,
faut
se
rappeler
d'où
l'on
vient
Pour
jamais
y
retourner
J'me
sens
faiblir
quand
tu
me
fais
lire
ce
que
tu
reçois
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
J'arrive
à
croire
qu'on
est
déjà
rendu
là
Si
tu
veux
partir,
moi
j'veux
partir
avec
toi
Dans
un
endroit
où
personne
nous
pointe
du
doigt
Si
tu
veux
partir,
te
départir
De
ces
mots-là,
de
ces
curés,
de
ces
mollahs
Si
t'es
écœurée
à
ce
point-là
À
poings
ouverts,
on
part
d'ici
À
chaque
pas,
un
nouveau
pays
On
va
arrêter
de
s'en
faire,
on
va
s'enfuir
Mais
on
va
où
pour
avoir
la
vie
en
couleur
Voir
clair
sous
nos
bandeaux
Crever
nos
dieux
en
douceur
Entre
leurs
rêves
et
nos
rives
Ouvrir
nos
portes
à
la
dérive,
à
l'étreinte
À
l'avenir
peu
importe
le
cuir
On
va
s'enfuir
Vivants,
vivaces
Sans
laisser
de
traces
Peu
importe
la
teinte
Ici
même
la
vierge
Marie
a
la
peau
blanche
Comme
on
n'en
trouvera
jamais
dans
le
pays
qui
aurait
connu
les
anges
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