Lyrics A un jet de pierre - Manset
Un
jet
de
pierre,
le
bonheur
est
passé,
tenant
les
paupières,
comme
un
grand
blessé
Craindrait
la
lumière
de
ses
vies
passées,
campagnes
guerrières,
dans
une
eau
glacée,
Où
le
sable
se
trempe
comme
une
épée
trempée,
de
qui
de
nous
jamais
ne
s'est
trompé.
Un
jet
de
pierre,
le
bonheur
est
passé,
dans
son
habit
de
nuit,
de
velours
damassés,
Aux
clochettes
d'argent,
aux
liserons
de
pierre,
dont
chacune
est
le
sang,
dont
chacune
est
la
chair
De
ceux
qu'il
a
béni,
protégé
de
tout,
de
qui
de
nous
ne
fût
jamais
à
sa
merci?
Jamais
à
sa
merci,
sa
merci,
ne
fût
à
sa
merci?
Un
jet
de
pierre,
le
bonheur
est
passé,
penché
vers
le
sol,
la
terre
tassée,
Planté
une
fleur,
comme
un
girasol,
sa
main
sans
douleur,
de
sa
main
gantée,
Voilà
comme
il
se
donne,
voilà
comme
il
aime,
de
qui
de
nous
jamais
n'a
fait
de
même?
Un
jet
de
pierre,
le
bonheur
est
passé,
nul
ne
l'a
suivi,
ni
n'a
ramassé
ce
qu'il
avait
écrit,
Ce
qu'il
avait
laissé,
quelque
chose
de
gris,
deux
lettres
enlacées,
Comme
deux
initiales,
peut-être
d'une
autre,
probablement
peut-être
un
peu
des
nôtres,
Un
peu
des
nôtres,
des
nôtres,
des
nôtres...
Dans
un
coin
du
bar,
le
bonheur
est
assis,
sorte
de
vieillard,
comme
n'importe
qui,
Qui
ne
dit
pas
merci,
pour
ce
qu'il
a
bu,
pour
ce
qu'il
a
pris
et
qu'il
n'a
pas
rendu,
Dans
le
jour
qui
se
lève,
dans
la
nuit
qui
fût,
de
qui
de
nous
jamais
heureux
ne
fût?
Heureux
ne
fût,
jamais
heureux
ne
fût,
jamais
heureux
ne
fût?
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