Lyrics Civil - Psy 4 de la Rime

J'mène une vie de civil, tout comme toi, tout comme lui
J'suis sortis du ventre et j'finirai dans le cerceuil comme toi et lui
Tout comme Louis d'Funès j'croque la vie à pleines dents
Avec la rage une telle finesse que j't'encule poliment
Sans faire semblant, pour toi j'suis le reflet d'une étoile
Alors pour ceux qui s'font courser par les mecs à l'insigne de l'étoile
Un simple civil tout comme les gars qui charbonnent
Qui sont là pour faire de gros sous pas comme ceux qui t'balancent et qui te donnent
Si si dalle dalle, enlève moi cette vie de star
Celle qui pousse mes connaissances à mal parler d'moi quand j'dis au revoir
3 ans déjà donc 3 ans plus tard
Toujours le même mec des blocs aussi simple que des gars du shoot star
Shit merde, influencé par trop de chattes
Ces michtos et groupies qui abusent de l'homme finissent par une chute
Le plus important c'est l'atterissage
Qui dit qu'le vrai succès et celui d'l'amour des parents en héritage
Mamen, pourquoi se prendre la tête
Quand la voix est sincère autant que les larmes que versent pères et mères
Mamen, pourquoi me priver des hasana de mes prières?
Moi aussi j'charbonne pour faire des sous tant l'succès est éphémère
Mon frère, malheureusement j'aurai toujours l'compte gonflé
De ragots et rumeurs comme les légendes d'ton quartier
Ces légendes ont apprecié le mal dans le bien
Dedié aux brigante qui décompressent dans la baise ou le joint
Le même colonisateur toujours à son poste
Mecs des clubs, du son du don't sleep à la west coast
Préviens tes civils que j'traîne dans la même zone
ED, Lidl, plan d'Aou ou rue d'Saint-Ferréol

J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans c'monde à aucune femme
Comme toi j'suis qu'un libre civil
Bouffe pas mon oxygène car la vie s'effrite si vite
J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans c'monde à aucune femme
On peut passer de l'affiché à l'afficheur
Ça part d'en bas un démarrage en côte vers l'bonheur

J'ai la rime beaucoup trop près de la falaise
C'est facheux j'ai l'vertige, des mecs que beaucoup croient balèzes
À 22 piges j'ai voulu connaître le vide
Merci à ceux qui m'ont servi de filtres contre la nicotine de la vie
Car j'passe mon temps à mettre ma cendre sur une feuille en espèrant que le rap me serve de patch
La vie un match qu'on croit pouvoir commenter sur un fauteuil
Nous on est tous sur l'terrain à courir derrière les aiguilles de la swatch
Voila pourquoi j'rappe, pas pour celles qui fantasment sur ma voix dit leur de me lâcher la grappe
Car depuis qu'Sopra est sous l'halogène, pour Saïd le succès est un poumon qui s'approprie son oxygène
Pourtant, faut qu'j'assume, c'est mon taf, j'l'ai choisi
J'ai toujours su qu'si ça marchait, y'aurait des stars et des groupies
Mais j'm'habitue pas aux mains serrées avec des ortils
Ni aux regards posés sur le volume de mon caddie
J'suis pas ton idôle, ce poids est trop lourd pour mes épaules
L'autographe, ok, mais n't'accroches pas à mon auréole
Ma simplicité m'fait souvent défaut
En plus j'suis parano j'ai l'impression qu'ma vie passe aux infos
Elle s'tranforme de lèvre en lèvre, la salive des putes lave mon linge sale, surtout d'puis qu'j'ai perdu mon love
Lève ces jumelles qu'tu pointes sur mon quotidien, t'y aura rien en plus c'est le même que le tien
J'm'occupe des miens, voila où part mon fric
Car dans une chute les poches pleines de biftons vous coulent plus vite

Eh Sopra, t'en bas les couilles, profites de ta vie de civil
Mais d'abord dit leur à tous que

J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans ce monde à aucune femme
Comme toi j'suis qu'un libre civil
Bouffe pas mon oxygène car la vie s'effrite si vite
J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans ce monde à aucune femme
On peut passer de l'affiché à l'afficheur
Ça part d'en bas un démarrage en côte vers l'bonheur

J'suis un civil sans bombers, sans brassard orange
J'roule pas en Safrane 2 litres 2, pas d'flash ball sur la hanche
J'suis pas un justicier, je suis pas rentré dans vos blocs armé, c'est mon langage qu'effraye
Ma foi je suis comme toi un civil j'enfile pas le bleu
Répare ma Clio en Tod's, serre moi le poignet fait fumer le fameux
Depuis microbe j'ai la tchatche, rêve de piloter comme Coulthard un Countach
J'suis pas trop clash dans mes rédacs
J'm'inspire souvent de moi, de la vie de binbin, de l'aïsofin capo, au bleu de soldat
Ça c'est des locataires on résident la même Terre
Possède des mêmes terres, crache les mêmes glaires
J'me fie au regard des ces gens qui m'ont vu pleurer
Tout ce qui s'élève se rabaisse
Eh des cas d'figure c'est pas c'qui manque au quartier
Le rap c'est mon réseau
Tu m'dévisages à croire qu'tu veux qu'je marche à poil, pero, j'ai le boulot
Les p'tits cousins d'la Lygne 26 ne troquent pas not' style, ils riment à leur compte
Ils règleront leur compte sur vinyle
En attendant on rodent pour rien, on est des civils
Se fond facile dans la masse habillés à la mode de notre ville
Il s'peut qu'on s'croise, qu'on dialogue, j'fréquente parfois les grand axes
J'suis comme Renault, ma notorieté m'empêche pas d'être relax
Même si dans les bains d'foule, certains ont trop de jus et lâchent prise
L'idolâtrie moi ça m'électrocute et m'occulte, j'veux pas le connaître
J'aime être dans le flou, tout viser à la lunette mettre six coups (Paa)
C'est le tarif minimum
Comme l'a si bien dit c'lui qui m'a signé, merci à l'homme

J'suis qu'un homme parmis tant d'autres, un homme parmis tant d'notres
PSY 4 c'est notre état civil

J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans ce monde à aucune femme
Comme toi j'suis qu'un libre civil
Bouffe pas mon oxygène car la vie s'effrite si vite
J'n'appartiens à aucun fan, à aucune femme
À aucune forme d'homme dans ce monde à aucune femme
On peut passer de l'affiché à l'afficheur
Ça part d'en bas un démarrage en côte vers l'bonheur

C'est l'vrai bonheur, vers où on veut aller, pas autre part
C'est l'démarrage en côte, on essaye d'le maîtriser depuis qu'on est p'tit
Y'a pas d'maquillage sur tout c'qu'on vient d'dire
À Marseille, tous les artistes on les voit n'importe où
Y'a pas d'stars