paroles de chanson Paris la grise - Bernard Lavilliers
Cette
mélodie
qui
longe
la
Seine
Du
quai
des
Tournelles
à
l'île
Saint
Louis
Je
la
fredonne
et
pense
à
Verlaine
À
François
Villon
perdu
dans
la
nuit
Mais
pour
retenir
cette
ombre
qui
passe
Et
qui
fait
semblant
De
n'être
qu'une
ombre
qui
brille
et
s'efface
Au
fil
du
courant
Une
mélodie
des
hauts
de
Belleville
Une
chanson
d'apache,
un
refrain
d'avant
Qui
n'existe
plus
que
dans
les
vieux
films
Quand
le
paradis
avait
des
enfants
3h
du
matin
quand
passe
le
crime
Sur
les
maréchaux
Le
sang
et
la
peur
sont
dans
les
vitrines
Ou
les
caniveaux
Comme
un
drap
froissé
le
ciel
se
déplie
Sur
la
ville
grise
un
soleil
mouillé
Réchauffe
les
os
de
l'Académie
L'heure
où
les
poètes
sont
sur
les
pavés
C'est
la
chanson
de
Paris
la
grise
Qui
tiendra
le
jour
entre
ses
deux
mains
Sur
un
air
venu
du
temps
des
cerises
Un
accordéon
en
joue
le
refrain
C'est
la
chanson
de
Paris
la
grise
Qui
tiendra
le
jour
entre
ses
deux
mains
Sur
un
air
venu
du
temps
des
cerises
Un
accordéon
en
joue
le
refrain
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