paroles de chanson ♪ Résilience (Part.II) ♫ - Bibo
On
recherche
un
homme
1m65
environ
Noir,
la
trentaine,
armé
et
dangereux
Haha,
c'est
toujours
la
même
avec
vous,
sérieux
Je
l'ai
dans
l'viseur,
les
gars
Je
l'ai
dans
l'viseur,
les
gars
J'attends
votre
signal
Vas-y,
tire,
mec
Tire,
mec
Yo
c'est
fou
comme
Vous
parler
nous
rend
puissants
et
hors-normes
Seul
devant
la
foule
et
je
m'époumone
Pas
d'backs
juste
rappe
frère
et
pull
up
Full
up
ce
beat
vas-y
reprends
ta
couronne
Quand
le
beat
claque
je
bondis
Je
les
épate,
je
souris
Je
me
démarque,
je
rebondis
Je
n'suis
pas
de
ceux
qui
faiblissent
Vas-y
dis
leur
quand
je
démarre
Il
me
faut
pas
plus
d'un
quart
d'heure
pour
les
mettre
mal
Ma
vérité
sur
une
piste
et
en
haut-parleur
Ne
me
jugez
pas,
je
viens
d'loin
Toujours
à
pied
dans
les
mêmes
coins
J'prends
mon
temps
devant
ce
microphone
frangin
rallume
ton
p'tit
joint
J'vais
te
parler
de
rap,
bien
bien
C'qu'il
y
a
derrière
le
rap,
viens
viens
Et
pourquoi
je
rappe,
plus
trop
pour
rien,
j'en
ai
ma
claque
j'suis
un
ancien
P'têt
aigri
par
la
vie
qu'je
mène
et
pourri
par
vos
stars
P'têt
maudit,
ce
trop-plein
de
haine
a
maudit
nos
histoires
J'te
le
redis,
ne
me
juge
pas,
j'viens
d'trop
loin
pour
l'histoire
Et
je
renais
toujours
sur
un
classique
pour
marquer
l'Histoire
Mec
de
Toulouse
J'ai
vu
tellement
d'équipes
se
tirer
dessus
P'têt
que
j'aurais
pu
mourir
d'une
balle
perdue
donc
j'reste
calme
Depuis
Pipo
j'ai
le
blues,
le
bitume
m'a
vu
grandir
Loin
des
fusils
loin
des
armes,
solitude
ça
va
sans
dire
Et
j'ai
écrit
mes
peines
de
cœur
en
escroquant
20
camarades
Inconscient
qu'les
directeurs
s'feraient
un
plaisir
de
m'poucave
Les
cicatrices,
le
juge
et
puis
ma
mère
se
décourage
10
ans
après
ses
17
piges,
j'en
voulais
plus,
fallait
qu'j'me
barre
Aller
chercher
dehors
un
peu
d'love,
vas-y
donnez
donnez
moi
un
peu
d'force
Ils
m'ont
donné
un
peu
d'alcool
et
j'ai
pris
10
piges
sous
l'écorce
Ne
me
jugez
pas
je
m'efforce
d'être
un
bon
gars
Mais
je
traîne
avec
des
féroces
Et
le
rap
qui
booste
les
basses
dans
les
baffes
de
mon
poste
Appelle-moi
Bibo,
Anonyme,
Big
Brother,
Monsieur
Bibz,
Bibal,
Bibou
J'accumule
les
blases
et
j'rectifie
le
tir
Faut
qu'ces
gens
respectent
l'homme
que
j'veux
devenir
Faut
qu'ces
gens
se
battent
pour
traîner
avec
ce
môme
qui
fait
tout
pour
ne
pas
grandir
Me
laissez
pas
mourir,
frère
désespéré
d'avoir
un
frère
Gratifiées
d'amitiés
assassines
retransposées
en
vers
Ils
peuvent
sourire,
ils
m'ont
blessé,
comme
me
l'a
dit
l'grand-père
Mais
j'suis
solide
j'vais
les
baiser,
négatif
et
nique
sa
mère
Donc
ce
rap
devient
ma
vie
Ou
p'têt
ma
vie
devient
ce
16,
mon
insomnie
s'en
ressent
bien
Un
peu
bipolaire
ou
schizo
donc
je
chante
quand
ça
va
bien
Et
puis
je
rappe
quand
j'ai
des
choses
à
dire,
le
rap
me
le
rend
bien
Puis
je
m'éloigne
de
la
fac
Me
rapproche
de
ce
mic
Transpire
quand
j'roule
le
soir
en
bande,
surveillés
par
la
BAC
Avec
leurs
barrettes
dans
mon
sac
Mon
sourire
comme
arnaque
Et
je
traîne
avec
des
gens
qui
veulent
ma
voix
pour
niquer
des
tass
Et
je
passe
ma
vie
à
Côté
de
moi
cette
fille
a
Envie
de
moi
et
je
reste
là
Bloqué
à
lui
dire
combien
je
crève
donc
elle
a
pris
la
Fuite
et
m'a
laissé
là
dans
mes
rêves
De
nouveau
à
la
recherche
d'un
peu
d'amour
dans
mon
système
Ok,
j'dois
me
relever,
pirater
ce
système
Faire
comme
si
j'étais
au
max,
faire
comme
si
tout
passait
crème
Perverti
entre
pornos,
violence
et
solides
prises
de
tête
Petit
jeune
en
crise
d'adolescence
à
subir
la
vingtaine
Ouais
j'vais
rapper
et
lâcher
des
textes
comme
si
j'allais
crever
Ecorché
au
mic,
à
balancer
ma
vie
le
poing
levé
Bandito
a
vu
mes
larmes,
deux
Julien
m'ont
vu
en
chier
L'un
d'eux
m'a
trouvé
un
taf
et
l'autre
m'a
plus
jamais
lâché
Donc
j'peux
vous
parler
de
cette
renaissance
Parler
de
ma
résilience
Parler
pour
pallier
à
mes
souffrances
Tous
ces
somnifères
avalés
dans
mon
cadre
de
référence
Dans
ma
bulle
éclatée,
loin
du
rap,
loin
d'ma
petite
enfance
J'peux
témoigner
Tôt
ou
tard,
le
jour
se
lève
un
peu
Peu
importe
qui
t'aime
tu
peux
Tout
niquer
si
tu
le
veux
J'étais
au
Milieu
de
l'obscurité
P'têtre
au
fond
du
gouffre
avec
des
idées
tellement
sombres,
t'as
pas
idée
J'ai
pas
eu
d'énormes
victoires
mais
j'me
souviens
de
nos
fous
rires
Quelques
cousins
toujours
accrochés
à
moi
en
temps
de
crise
Dans
cette
famille
décharnée
déchirée,
j'ai
gardé
l'sourire
Alors
je
rappe
un
peu
la
paix,
le
pardon,
j'retourne
à
l'Eglise
Prier
Crier
à
Dieu
de
me
laisser
vivre
Crier
à
Dieu
comment
j'galère
à
trouver
l'sens
de
cette
vie
Prier
Prier
Prier
quand
j'me
brise
Peu
à
peu,
j'en
viens
à
prier
remercier
pour
cette
musique
qui
va
me
sauver
J'écris
toute
ma
vie
dans
mes
projets,
je
suis
un
livre
ouvert
J'écris
pour
vous
dire,
ça
a
été
hard,
j'en
ai
vraiment
souffert
Toute
l'indifférence,
le
mépris
m'ont
laissé
à
découvert
Voilà
pourquoi
j'écris
à
cœur
ouvert
Et
j'veux
rester
honnête
Tous
ces
16
ne
retrouveront
pas
mon
père
Tous
ces
couplets
ne
me
rendront
pas
mes
années
sans
mon
frère
Toutes
ces
harmonies
dans
mes
prises
et
toute
cette
folie
dans
mes
vers
Ne
pardonneront
pas
les
erreurs
que
j'ai
faites
Donc
je
rappe,
rappe
et
rappe
encore
J'rappe
parce
que
ça
me
rend
plus
fort
Obnubilé
par
l'idée
que
j'pourrais
conjurer
le
sort
J'rappe
sans
lendemain
J'aime
rapper
sans
penser
au
refrain
J'aime
rapper
sans
mémoriser
l'texte
un
peu
comme
un
gamin
C'est
fou
comme
parler
me
rend
puissant
et
hors
normes
Seul
devant
la
foule
et
j'ouvre
enfin
les
yeux
Seul
devant
la
feuille
avec
ce
stylo
bleu
Bibz
Rendez
moi
ma
couronne
J'pourrais
Verser
mille
et
une
larmes
frangin
laisse
moi
rapper
ma
life
J'voudrais
Toucher
mille
cœurs,
si
tu
savais
comment
j'aime
ce
rap
Et
ne
rien
regretter
Oui
ça
a
été
hard
S'il
fallait
l'refaire,
j'pourrais
hésiter
J'voulais
juste
être
meilleur
que
ça
Et
m'vider
dans
un
putain
d'rap
Et
voilà
qui
est
fait
Voilà
qui
est
fait
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.