paroles de chanson Je suis de celles - Live Grand Rex 2018 - Bénabar
Tiens,
qu'est-ce
que
tu
fais
là
C'est
moi,
c'est
Nathalie
Quoi
tu
m'reconnais
pas,
mais
si
On
était
ensemble
au
lycée
C'est
vrai,
j'ai
changé
J'ai
des
enfants,
un
mari
Ben
quoi,
t'as
l'air
surpris
J'étais
pas
destinée
A
une
vie
bien
rangée
J'étais
perdue
Mon
mari
m'a
trouvé
J'étais
de
celles
Qui
disent
jamais
non
Des
marie-couche-toi-là
Dont
on
oublie
le
nom
J'étais
pas
la
jolie
Moi
j'étais
sa
copine
Celle
qu'on
voit
à
peine
Qu'on
appelle
machine
J'avais
deux
ans
de
plus
Peut-être
deux
ans
de
trop
Et
j'aimais
les
garçons
Peut-être
un
peu
trop
Bien
sûr
vous
aviez
eu
Des
dizaines
de
conquêtes
Que
personne
n'avait
vues
Toujours
pendant
les
fêtes
Pour
beaucoup
d'entre
vous
Je
suis
la
première
fois
De
celles
qui
comptent
Mais
pas
tant
que
ça
Je
n'étais
pas
de
celles
A
qui
l'on
fait
la
cour
Moi
j'étais
de
celles
Qui
sont
déjà
d'accord
Vous
veniez
chez
moi
Mais
dès
le
lendemain
Vous
r'fusiez
en
public
De
me
tenir
la
main
Et
quand
vous
m'embrassiez
A
l'abri
des
regards
Je
savais
pourquoi
Pour
pas
qu'on
puisse
nous
voir
Alors,
j'fermais
les
yeux
A
m'en
fendre
les
paupières
Pendant
que
pour
guetter
Vous
les
gardiez
ouverts
Je
me
répétais
Faut
pas
qu'je
m'attache
Vous,
vous
pensiez
Il
faut
pas
que
ça
se
sache
Mais
une
fois
dans
mes
bras
Vos
murmures
essoufflés
C'est
à
moi,
rien
qu'à
moi
Qu'ils
étaient
destinés
Enlacée
contre
vous
A
respirer
vos
cheveux
Je
le
sais,
je
l'affirme
Vous
m'aimiez
un
peu
Certaines
tombent
amoureuses
C'est
pur,
ça
les
élèves
Moi
j'tombais
amoureuse
Comme
on
tombe
d'une
chaise
Et
gonflé
de
l'avoir
fait
Vous
donniez
conférence
Une
souris
qu'on
dissèque
Mon
corps
pour
la
science
Je
nourrissais
Vos
blagues
de
casernes
Que
vous
pensiez
viriles
Petits
hommes
de
cavernes
D'avoir
pour
moi
Un
seul
mot
de
tendresse
Vous
apparaissez
Comme
la
pire
des
faiblesses
Vous,
les
fier-à-bras
Vous
parliez
en
experts
Oubliant
qu'dans
mes
bras
Vous
faisiez
moins
les
fiers
Et
les
autres
filles
Perfides
petites
saintes
M'auraient
tondu
les
ch'veux
A
une
autre
époque
Celles
qui
ont
l'habitude
Qu'on
les
cajole
Ignorent
la
solitude
Que
rien
ne
console
Vous
veniez
chez
moi
Mais
dès
le
lendemain
Vous
r'fusiez
en
public
De
me
tenir
la
main
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