paroles de chanson Maudits soient les yeux fermés - Chiens de Paille
MAUDITS
SOIENT
LES
YEUX
FERMES
Chiens
De
Paille
- Taxi
1 (1998)
Mon
coeur,
mes
textes,
comme
les
temps
sont
durs
Mais
qu'est-ce
que
tu
veux
que
je
te
dise,
tu
sais,
les
tensions
durent
Réminiscences
sombres
aux
couleurs
d'améthyste
Mais
qu'est-ce
que
tu
veux
que
je
te
dise,
tu
sais,
mon
âme
est
triste
Qu'est-ce
que
tu
veux
que
je
dise
d'autre
que
ce
que
je
suis?
Chaque
jour
me
dicte
ces
lignes
- en
souligne
les
plus
tristes.
Je
prie
plus,
je
flippe.
Je
ri
peu,
je
parle
de
moins
en
moins.
Mon
seul
lien
avec
les
miens
reste
l'écriture
- une
délivrance
- elle
me
libère
de
mes
délires
denses;
mes
récits
rances
me
soutiennent,
faut
que
je
déballe
tout.
Mon
mal
me
rend
fou,
faut
que
je
parle.
Qu'on
râle
je
m'en
fous,
je
m'étale
devant
vous.
Souvent,
je
lutte
au
plus
haut
degré:
je
planche
pour
écrire
un
sourire
mais
ma
plume
flanche.
Feuille
blanche
étanche
aux
choses
gaies,
c'est
étrange.
C'est
pas
que
je
veux
pas
mais
je
peux
pas,
j'ai
pas
la
tête
à
la
fête.
C'est
peut-être
que
je
ne
suis
que
le
fruit
de
mon
époque.
La
vie
se
comporte
durement,
m'impose
indûment
cette
prose
puante
à
haute
dose;
une
forte
névrose
à
son
faîte
m'isole.
Comme
Travis
Bickle,
pour
que
je
rigole,
faut
que
je
picole.
Mes
textes,
je
voudrais
que
t'en
ris
mais
je
dis
que
ça
part
mal.
Croire
en
demain?
On
a
le
droit
mais
au
fond
je
m'attends
pas
à
tant
que
ça.
Entends
le
sale
son,
garçon.
Si
ça
sent
le
souffre
c'est
que
je
te
souffle
ma
vie,
que
s'ouvrent
à
toi
ceux
qui
souffrent,
alors
profite
en
tant
que
ce
n'est
qu'un
disque,
que
tant
de
fatalités
grasses
ne
reste
que
ma
réalité.
"Si
j'arrivais
seulement
à
rire,
mais
rien
ne
m'amuse..."
À
l'aube
de
l'an
2000,
l'avenir
est
sombre
dans
les
villes
du
monde.
Je
sens
que
tant
d'hommes
tombent
dans
l'ombre.
Grand
nombre
d'anges
déchus,
d'existences
sans
dessus-dessous.
Déçu
je
suis,
dès
le
début
j'ai
su
que
Jésus
se
fout
de
nous.
Tout
de
suite
je
l'ai
lu
dans
les
yeux
des
miens,
témoins
forcés
de
forfaits,
pour
les
moins
exposés.
Les
mains
liées,
la
vie
m'impose
ses
thèmes,
et
que
j'aime
ou
que
je
n'aime
pas
n'est
pas
le
problème,
j'en
parle
quand
même.
Dénué
de
sens,
dénué
de
cents,
chaque
jour
me
blesse,
et
même
si
c'est
ainsi
ça
me
laisse
pantois.
Reste
que
je
ne
peux
l'admettre:
ça
me
scie
de
voir
ces
trucs.
Le
temps
et
les
gens
passent
mais
rien
ne
change,
personne
s'arrête.
Aujourd'hui,
faut
plus
compter
sur
autrui.
C'est
comme
ça
que
le
monde
marche
et
je
sèche
quand
je
cherche
à
comprendre.
Ecrire
autre
chose
je
voudrais,
je
suis
sincère
quand
je
dis
ça.
Mais
on
reproche
pas
à
l'aveugle
de
ne
pas
voir,
je
sais
ça.
J'ai
23
ans,
le
ventre
vide,
avide
de
prendre
goût
aux
choses.
Peu
commode,
je
m'accommode
mal
des
modes
de
vie,
alors
que
me
reste-t-il?
Même
ma
musique
pue
le
chien.
Que
suis-je
en
droit
d'espérer
pour
demain?
J'en
suis
là...
Cinglant,
ce
constat
me
consterne,
ne
concerne
pas
que
moi,
conscient
de
ça.
Comment
lâcher
pour
la
risée
d'irisés
lyrics?
Ça
serait
tissé
d'hypocrisie,
alors
je
lâche
pas
l'affaire.
Et
maudits
soient
les
yeux
fermés.
Mon
coeur,
mes
textes,
comme
les
temps
sont
durs
Mais
qu'est-ce
que
tu
veux
que
je
te
dise,
tu
sais,
les
tensions
durent
Réminiscences
sombres
aux
couleurs
d'améthyste
Mais
qu'est-ce
que
tu
veux
que
je
te
dise,
tu
sais,
mon
âme
est
triste
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.