paroles de chanson Mon Carré De Bitume - Chiens de Paille
Comme
une
sale
habitude,
rien
ne
bouge
sur
mon
carré
de
bitume
C'est
le
même
manège
qui
dure,
le
même
état
de
servitude,
les
mêmes
gars
tiennent
les
murs
Le
même
appétit
de
thunes,
les
mêmes
tafs
de
merde
qui
usent
On
grandit
plus,
on
vieillit
juste.
On
fait
le
même
tas
de
rêves
qui
tuent
Les
mêmes
qui
apprennent
les
trucs
lors
des
mois
fermes
qu'ils
purgent,
enchaînent
les
allées
et
venues
Qui
incarcère
éduque,
crée
des
gangsters
de
réput'
Les
mêmes
qu'on
recale
aux
entrevues
en
gage
de
fin
d'études
Bien
qu'ils
taffent
des
lustres,
en
fac,
adultes,
leur
adresse
est
une
Z.U.P
Les
mères
qui
résistent
juste,
les
pères
qui
n'existent
plus
Les
mêmes
barrières
si
dures
entre
leurs
progénitures
et
leurs
projets
de
futurs
Les
mêmes
bambins
tristes
hurlent,
dorment
dans
le
vestibule
Cherchent
ce
qui
est
juste
pendant
que
ceux
qui
gouvernent
baisent
les
juges
Les
mêmes
qui
rêvent
que
je
titube,
les
bras
chargés
de
piqûres,
cherchant
la
plénitude
Je
suis
fait
de
ces
réalités,
ça
plombe
mon
attitude
On
bouge
en
silence
quand
c'est
la
misère
qu'on
voisine
Je
mène
ma
barque
sur
la
distance
entre
jalousie
et
convoitise
C'est
une
part
de
quotidien,
deux
pas
sur
mon
chemin,
c'est
mon
monde
Je
te
parle
de
là
où
je
viens,
c'est
moi
pour
les
miens,
c'est
mon
monde
Je
suis
comme
tout
le
monde,
je
rêve
d'amour
dans
ma
vie
D'un
avis
unanime,
vivre
pour
soi
c'est
pas
vivre,
je
rêve
de
fonder
une
famille
Je
vois
des
gars
rire,
moi
j'ai
passé
l'âge
des
railleries
L'amour,
j'entends
pas
le
son
de
sa
voix,
mais
y'a
tellement
de
bruit
par
ici
A
quand
une
vraie
petite
amie?
Pas
le
genre
habile
en
calcul
qui
gentiment
te
plume
Plaçant
sur
l'avenir
chez
le
geon-pi
qu'elle
allume
Pense
à
son
fric
et
sa
turne,
écartant
les
cuisses
à
l'arrière
d'une
voiture
Et
au
clair
de
la
lune,
se
fait
faire
un
petit
tout
de
suite,
plutôt
deux
fois
qu'une
Je
parle
d'une
personne
qui
me
va
juste,
de
plus
faire
seul
un
pas
de
plus
De
tendresse
dans
le
geste,
dans
le
verbe,
de
deux
brosses
à
dent
dans
le
verre
D'une
fille
qui
lit
ses
vingt
ans
en
couleurs
sur
papier
glacé
Me
libère
de
la
douleur
de
mes
printemps
sur
le
palier
clamsés
Mais
dans
cette
histoire,
faut
marcher
sans
y
voir,
confiance
égale
nuit
noire
Y'a
rien
de
gratuit,
petit,
j'ai
appris
ça,
et
me
garde
de
qui
que
ce
soit
Hé
love!
Si
on
se
croise,
patience,
va
pas
te
vexer
Comprends
que
si
on
est
là
pour
se
défendre,
on
se
laisse
pas
aller
à
aimer
Je
me
lève
tard
l'après-midi,
ce
fidèle
cafard
près
du
lit
G-Dep
cash
dans
le
Mini-disc,
petit
dèj'
à
l'apéritif
Direct,
j'attaque
mes
lyrics,
mes
rimes
flairent
grave
le
R.M.I
Six
heure,
il
fait
vite
nuit,
loin
de
l'univers
de
Star
Academy
Street
Wear
et
Wallabees,
X.S
et
trois-quart
cuir
Je
dois
l'avouer
on
sort
classe
à
souhait
même
si
on
dort
sur
le
canapé
Je
me
balade
dans
l'obscurité,
ne
marche
pas
en
sécurité
Même
si
y'a
pas
de
raison,
les
mecs
savent
qu'y
a
rien
à
la
maison
Mais
y'a
jamais
eu
de
pitié,
faut
s'y
habituer,
à
l'horizon
Y'a
toujours
quelqu'un
pour
t'humilier:
un,
deux,
voilà
ta
serrure
brisée
Foot
sur
play
2,
le
dimanche
sur
playground
pour
se
détendre
On
est
une
belle
bande
à
attendre
que
ça
passe,
mais
rien
ne
change
Je
suis
pas
du
genre
bavard,
pas
par
embarras,
mais
quand
je
penche
par
là
Partager
ce
que
je
vois
de
la
vie,
ça
m'emballe
pas
Rire
sous
shit
et
alcool,
je
veux
plus,
trente
piges
approchent,
ça
me
tue
Parfois
je
suis
sombre
et
taciturne,
je
traîne
mon
carré
de
bitume
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