paroles de chanson Chaînes (Live 2006) - Dub Inc
Chaînes
Et
le
sang
coule
noir
comme
mon
sang
sur
cette
feuille
blanche
je
trace,
toujours
plus
haut
Avec
l′encre
de
ma
peine
l'histoire
de
nos
pères
qui
reste
en
nous
si
tenace
avec
mes
mots
Ce
qui
s′est
passé,
se
passe
Reste
bien
plus
grave
que
la
basse,
L'image
de
l'esclave,
tu
vois,
jamais
ne
s′efface,
Traité
comme
du
bétail,
non
ce
ne
fut
pas
un
détail,
Et
nos
souvenirs
restent
au
large.
Tous
ces
pères
que
l′on
a
tués,
toutes
ces
mères
qui
furent
massacrées
Tous
ces
enfants
assassinés
puis
tous
leurs
corps
qu'on
a
jetés
à
la
mer
Tous
leurs
enfants
assassinés
puis
tous
leurs
corps
qu′on
a
jetés
à
la
mer
Cette
souffrance
je
tiens
à
la
rappeler
car
c'est
clair,
A
l′école
on
nous
a
si
peu
parlé
De
tous
nos
ancêtres
qui
ont
vendu
ou
l'ont
été,
De
tous
ces
bateaux
qui
partaient
jamais
ne
revenaient,
Des
humiliations,
sévices
et
du
bruit
des
fouets,
L′homme
est
un
loup
pour
l'homme!
Tant
de
génocides,
qui
ont
tant
duré
Ce
fut
si
rapide,
pour
tant
d'homme
de
l′oublier.
Nos
larmes
restent
acides,
quatre
cents
ans
ont
tant
blessé
Mon
âme
que
je
vide,
pour
pouvoir
mieux
t′expliquer
Le
sang
coule
noir
comme
mon
sang
sur
cette
feuille
blanche
je
trace,
toujours
plus
haut
Avec
l'encre
de
ma
peine
l′histoire
de
nos
pères
qui
reste
en
nous
si
tenace
avec
mes
mots
Ce
qui
s'est
passé,
se
passe
Reste
bien
plus
grave
que
la
basse,
L′image
de
l'esclave,
tu
vois,
jamais
ne
s′efface,
Traité
comme
du
bétail,
non
ce
ne
fut
pas
un
détail,
Et
nos
souvenirs
restent
au
large.
Pas
la
peine
de
se
cacher
derrière
ces
guerres,
Car
l'
occident
créait
ces
monstres
bien
avant
Bush
ou
Hitler.
Ils
parlaient
de
paradis,
ils
ont
amené
l'enfer,
Colons
inquisiteurs
comme
tous
leurs
missionnaires,
Toutes
ces
familles
que
l′on
a
déchirées
Toutes
ces
ethnies
que
l′on
a
déportées
Générations
entières
que
l'on
a
voulu
effacer
C′est
le
continent
entier
qu'ils
ont
maltraité.
Cette
moitié
de
l′histoire
qui
n'est
jamais
contée,
C′est
ce
qui
nourrit
mon
art
et
j'y
trouve
mon
identité,
Constate
le
mépris
pour
l'homme
noir,
toutes
ces
inégalités,
Redonnons
de
l′espoir
í
ces
âmes
attristées
Et
le
sang
coule
noir
comme
mon
sang
sur
cette
feuille
blanche
je
trace,
toujours
plus
haut
Avec
l′encre
de
ma
peine
l'histoire
de
nos
pères
qui
reste
en
nous
si
tenace
avec
mes
mots
Ce
qui
s′est
passé,
se
passe
Reste
bien
plus
grave
que
la
basse,
L'image
de
l′esclave,
tu
vois,
jamais
ne
s'efface,
Traité
comme
du
bétail,
non
ce
ne
fut
pas
un
détail,
Et
nos
souvenirs
restent
au
large.
Souviens-toi
de
ces
crimes,
so
african
children!
Mais
si
tu
ne
me
crois
pas,
va
voir
de
Gorée
à
Ouidah
Tous
les
comptoirs
qu′il
y
a,
Le
peuple
pardonnera
mais
n'oubliera
pas
Et
il
nous
parle
encore
du
fric
que
l'Afrique
leur
doit.
L′exploitation
n′a
jamais
cessé
Pour
beaucoup
de
pays
la
liberté
doit
être
chèrement
payée.
En
plus
tant
de
mémoires
qui
restent
brisées,
On
a
tué
tant
d'
anciens
sans
même
vouloir
s′excuser,
C'est
notre
héritage,
qu′on
revient
faire
briller
Comme
de
l'or
Tout
cet
or
qu′ils
ont
volé,
Pour
tourner
la
page
je
reviens
rendre
hommage
í
ces
morts,
Qu'ils
ne
soient
jamais
oubliés.
Et
le
sang
coule
noir
comme
mon
sang
sur
cette
feuille
blanche
je
trace,
toujours
plus
haut
Avec
l'encre
de
ma
peine
l′histoire
de
nos
pères
qui
reste
en
nous
si
tenace
avec
mes
mots
Ce
qui
s′est
passé,
se
passe
Reste
bien
plus
grave
que
la
basse,
L'image
de
l′esclave,
tu
vois,
jamais
ne
s'efface,
Traité
comme
du
bétail,
non
ce
ne
fut
pas
un
détail,
Et
nos
souvenirs
restent
au
large.
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