paroles de chanson Rêve parisien - Barbara Carlotti , Frànçois Atlas
De
ce
terrible
paysage
Tel
que
jamais
mortel
n'envie
Ce
matin
encor
l'image
Vague
et
lointaine
me
ravit
Le
sommeil
est
plein
de
miracle
Par
un
caprice
singulier
J'avais
banni
de
ses
spectacles
Le
végétal
irrégulier
Et
peintre
fier
de
mon
génie
Je
savourais
dans
mon
tableau
L'enivrante
monotonie
Du
métal
du
marbre
et
de
l'eau
Babel
d'escaliers
et
d'arcades
C'était
un
palais
infini
Plein
de
bassins
et
de
cascades
Tombant
dans
l'or
mat
ou
bruni
Et
des
cataractes
pesantes
Comme
des
rideaux
de
cristal
Se
suspendaient
éblouissantes
A
des
murailles
de
métal
Non
d'arbre
mais
de
colonnade
Les
étangs
dormants
s'entouraient
Où
de
gigantesques
naïades
Comme
des
femmes
se
miraient
Des
nappes
d'eau
s'épanchaient
bleues
Entre
des
quais
roses
et
verts
Pendant
des
millions
de
lieues
Vers
les
confins
de
l'univers
C'étaient
des
pierres
inouïes
Et
des
flots
magiques
c'étaient
D'immenses
glaces
éblouies
Par
tout
ce
qu'elles
reflétaient
Insouciants
et
taciturnes
Des
ganges
dans
le
firmament
Versaient
le
trésor
de
leurs
urnes
Dans
des
gouffres
de
diamant
Architecte
de
mes
féeries
Je
faisais
à
ma
volonté
Sous
un
tunnel
de
pierreries
Passer
un
océan
dompté
Et
tout,
même
la
couleur
noire
Semblait,
au
Bickler,
irisé
Le
liquide
en
chassait
sa
gloire
Dans
les
rayons
cristallisés
Nul
astre
d'ailleurs,
nul
vestige
De
soleil,
même
au
bas
du
ciel
Pour
illuminer
ces
prodiges
Qui
brillaient
d'un
feu
personnel
Et
sur
ces
mouvantes
merveilles
Planait
terrible
nouveauté
Tout
pour
l'œil,
rien
pour
les
oreilles
Un
silence
d'éternité
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