paroles de chanson Cassiopée - Grand Corps Malade
Dehors,
Une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Où
l'double
V
d'Cassiopée
s'marre
d'être
illuminé.
Dehors,
Des
gens
qui
traînent,
Des
gens
qui
s'aiment
vite-fait
pendant
les
vacances
en
attendant
de
rentrer.
Dedans,
Une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Où
les
nighters,
les
clubers,
les
lifers
de
te-boî
dancent
bêtement
sur
la
dernière
Soupe
de
docteur
Alban.
Pour
moi,
Une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Une
nuit
compliqée
qu'j'ai
pas
maîtrisée.
Une
nuit
complexe
qui
fait
qu'aujourd'hui
j'vous
dis
c'putain
d'texte,
Une
nuit
qui
part
dans
tous
les
sens,
Qu'a
mit
les
miens
en
trance,
Et
qu'a
fait
qu'Cassiopée
me
regarde
maintenant,
d'un
air
énervé,
En
me
disant
Fab,
sur
ma
vie,
t'as
déconné.
Pour
moi,
Une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Une
nuit
qui
transforme
les
rires
d'enfant
en
cris
de
douleur,
Les
belles
sérénités
en
grandes
terreurs,
Les
petits
bien-êtres
en
gros
malheurs,
Les
vies
trépidentes
en
existences
fades
et
qui
fait
qu'aujourd'hui,
J'suis
un
grand
corps
malade.
Pour
moi,
Une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Qui
s'prolonge
sur
des
tas
d'années.
Dedans,
Un
cerveau
qui
boue,
qui
cogne,
qui
crache
et
qui
rage
de
constater
qu'à
vingts
piges,
On
transforme
un
corps
en
cage.
Un
cerveau
impuissant,
qui
comprend
pas
comment
on
peut
en
arriver
là,
Comment
une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Peut
t'faire
galérer
des
tas
d'années,
Et
transformer
une
vie
sereine,
riche
et
blindées
d'trucs
de
ouf,
en
vie
beaucoup
Plus
lourde
que
la
plus
lourde
de
tes
poufs.
Y'a
Cassiopée
qui
m'interpelle:
Hey
Fab,
t'as
pas
finis
d'nous
saoûler
avec
tes
états-d'âmes
Tous
claqués,
c'est
quoi?
Tu
veux
nous
faire
chialer?
Arrête
de
t'appitoyer
sur
ton
sort,
et
dis-toi
qu'tout
ce
qui
ne
te
tue
pas
te
rend
Plus
fort.
Pendant
qu'à
Gasa
on
survit,
on
ne
vit
pas,
toi
tu
slam
pépère,
dans
les
p'tits
bars
De
ripa's,
pendant
que
Ruce
et
Shechen
toute
la
journée
s'niquent,
dans
ta
poche
y'a
Un
téléphone,
avec
des
sonneries
polyphoniques,
Pendant
qu'une
moitié
du
monde
étrangle
l'autre
en
attendant
que
ça
éclate,
Toi
tu
rentres
chez
toi
tranquillement,
tu
t'fais
chauffer
des
pâtes.
Alors
Fab,
arrête
de
nous
gonfler,
avec
tes
états-d'âmes
fatigués,
Et
dis-toi
que
t'es
pas
encore
mort,
et
que
tout
c'qui
n'te
tue
pas,
te
rend
plus
Fort.
T'as
assuré,
Cassiopée.
J'ai
bien
compris
l'message.
Mais
t'aurais
pu
m'parler
plus
tôt,
j'te
dis
ça
au
passage.
Alerté
à
temps,
j'aurais
pas
perdu
tous
ces
avantages.
Et
j'aurais
fais
plus
attention,
j'aurais
su
rester
sage.
Mais
t'inquiètes
pas
double
V,
j'tai
pas
attendu
pour
m'relever.
Et
depuis
une
nuit
d'été,
nuit
d'Juillet,
Les
galères,
j'ai
su
les
affronter.
Les
p'tites
misères,
c'est
moi
qui
les
ai
mises
en
difficulté.
Et
aujourd'hui,
Même
si
j'joue
moins
au
foot
et
plus
au
Scrabble,
Même
si
aujourd'hui,
J'suis
un
grand
corps
malade,
Avec
mes
sauces,
j'suis
bien
armé.
Et
quand
la
vie
s'fait
hardcore,
On
n'oublie
jamais:
Tout
c'qui
nous
tue
pas,
nous
rend
plus
forts.
Attention! N'hésitez pas à laisser des commentaires.