paroles de chanson Août put - Jacques Higelin
Week-end
du
quinze
août,
raz-d′marée
migratoire
Ruée
dans
les
embouts,
plongée
kamikaze
dans
les
gaz
Toxiques,
avalanche
de
scoops,
avalanche
de
scoops
Alerte
orange,
alerte
rouge,
c'est
la
pagaille,
le
foutoir
La
panique,
le
carnage,
la
cata,
l′hécatombe,
le
souk
En
attendant
qu'ça
s'tasse,
moi,
Jacko
de
Pantin
Les
tongs
dans
la
piscine,
j′me
récure
le
citron
En
suçant
les
glaçons
de
mon
bourbon-grenadine
Et
puis
j′me
casse,
à
fond
la
caisse
Évacuer
mes
toxines
et
liquider
mon
stress
Au
café
des
remparts
de
Gourdon
Gourdon,
Alpes-Maritimes
Dont
le
donjon
culmine
à
deux
mille
cinq
cents
pieds
Du
niveau
de
la
mer
Méditerranée
C'est
le
mois
d′août,
le
mois
où
moi,
j'doute
De
toi,
de
moi,
de
nous,
le
mois
où
moi,
j
doute
de
tout
Moi
l′doute,
le
mois
où
moi,
j'doute
de
l′amour
sold-out
De
l'amour
black-out,
de
l'amour
out
put
Soleil
de
plomb,
parking
bondé,
déflagrations
caniculaires
Après
dix
tours
de
giratoire,
j′taille
un
créneau
en
marche
arrière
Entre
deux
cars
teutons
vomissant
leur
croisière
De
grabataires
déshydratés
Et
puis,
attaqué
par
un
frelon,
je
gicle
de
mon
van
en
panne
de
clim′
Et
me
rétame
de
tout
mon
long,
en
plein
cagnard
Au
bord
du
malaise
dans
une
flaque
de
goudron
Où
deux
lézards
obèses
baisent,
peinards,
dans
la
fournaise
Au
pied
des
remparts
de
Gourdon
Gourdon,
Alpes-Maritimes
Dont
le
donjon
culmine
à
deux
mille
cinq
cents
pieds
Du
niveau
de
la
mer
Méditerranée
C'est
le
mois
d′août,
le
mois
où
moi,
j'doute
De
toi,
de
moi,
de
nous,
le
mois
où
moi,
j
doute
de
tout
Moi
l′doute,
le
mois
où
moi,
j'doute
de
l′amour
sold-out
De
l'amour
black-out,
de
l'amour
out
put
Come
on,
come
on,
com
one,
come
on!
Cris
de
folie
Et
puis,
soudain,
soudain,
désinhibé
du
vertige
et
de
la
peur
du
vide
J′enjambe
le
garde-fou,
et,
déployant
mes
bras
Comme
l′aigle
noir
ses
ailes,
je
m'élance
Dans
les
courants
limpides
des
remparts
de
Gourdon
Vers
les
côtes
armoricaines
où
ma
mouette
échouée
Sur
l′étrave
éventrée
d'un
tanker
géant
attend,
solitaire
Que
je
l′arrache
à
ses
pensées,
engluées
dans
la
marée
De
ses
idées
noires,
de
ses
idées
noires
C'est
le
mois
d′août,
le
mois
où
moi,
j'doute
de
toi,
de
moi,
de
nous
Le
mois
où
moi,
j'doute
de
tout,
ce
mois
d′été
qui,
sans
nul
doute
Eut
été,
pour
nous,
si
doux,
si
on
n′
s'était
mis,
tout
à
coup
À
douter
de
l′amour
sold-out,
douter
de
l'amour
black-out
À
douter
de
l′amour
out
put.
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