paroles de chanson Boemia - Martinho da Vila
Eu
falo
de
um
tempo
em
que
os
jovens
de
hoje
não
podem
viver
mais
montmartre
ornamentada
coberta
de
lilás,
e
sob
janelas,
humildes
dormiam,
em
trapos
de
linho,
viviam
nas
ruas,
ali
nos
conhecemos,
eu
pintando
a
fome
e
tu
pousando
nua.
Boemia,
boemia,
lazer,
amor
e
distração.
La
boheme,
la
boheme,
comer
num
dia
e
no
outro
não.
Dans
les
cafés
voisins
Nous
étions
quelques-uns
Qui
attendions
la
gloire
Et
bien
que
miséreux
Avec
le
ventre
creux
Nous
ne
cessions
d'y
croire
Et
quand
quelque
bistro
Contre
un
bon
repas
chaud
Nous
prenait
une
toile
Nous
récitions
des
vers
Groupés
autour
du
poêle
En
oubliant
l'hiver.
La
bohème,
la
bohème
tu
eras
linda
e
algo
mais
La
bohème,
la
bohème
eramos
jovens
geniais
Souvent
il
m'arrivait
Devant
mon
chevalet
De
passer
des
nuits
blanches
Retouchant
le
dessin
De
la
ligne
d'un
sein
Du
galbe
d'une
hanche
Et
ce
n'est
qu'au
matin
Qu'on
s'asseyait
enfin
Devant
un
café-crême
épuisés
mais
ravis
Fallait-il
que
l'on
s'aime
Et
qu'on
aime
la
vie.
La
bohème,
la
bohème
saldosos
loucos
vinte
anos
La
bohème,
la
bohème
viver
do
ar
do
cotidiano
Quand
au
hasard
des
jours
Je
m'en
vais
faire
un
tour
à
mon
ancienne
adresse
Je
ne
reconnais
plus
Ni
les
murs,
ni
les
rues
Qui
ont
vu
ma
jeunesse
En
haut
d'un
escalier
Je
cherche
l'atélier
Dont
plus
rien
ne
subsiste
Dans
son
nouveau
décor
Montmartre
semble
triste
Et
les
lilas
sont
morts.
Boemia,
boemia,
éramos
jovens
e
muito
loucos
La
bohème,
la
bohème
ça
ne
veut
plus
rien
dire
du
tout
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