paroles de chanson Trois Rue du Mimosa - Mattip Music feat. Elo Hoedt

Hier, j'ai encore pensé à toi
Au fois où on a baissé les bras
Aux matins, Trois Rue du Mimosa
Les larmes qui pleuvent dans ton regard froid

Une image, un réveil, un appel
Un message qui met tout en lumière
Un bruit sourd qui résonne dans les terres
Celui de mon être qui se déchire en hiver

J'y ai pensé pendant des mois
Et mon moi je le voyais plus
Langage cousu dans la poche de ma veste
Un regard terne pour pas laisser passer le reste
Un matin où le soleil ne se lèvera plus à l'est

J'ai marché pendant des heures en espérant retrouver le goût amer de ta peau
Et celui grinçant de tes lèvres
En un instant j'étais revenu au seuil de mes rêves
Un pas trop grand, que j'avais peur de faire et déplaire

Et tes pleures tournent en boucle dans ma tête
Comme un disque de Mac Miller et un triste jour de novembre
Un matin au Trois Rue du Mimosa
A faire pâlir mon être et raviver mes membres

Trois Rue du Mimosa, c'est là qu'on s'est revu
Enfin moi je t'ai vu, toi tu marchais le regard vide
Avec cet air qui te va si bien
Celui que tu portes quand tu vacilles
Celui qui brille quand tu te mets à rire

Je sais bien que j'étais nocive, je sais bien que j'étais naïve
Mets tes bras autour de mon cou, qu'on oublie, qu'on se glisse
Dans tes draps bordés de cactus et de lys
Ceux qui abritent ma tête lorsqu'elle fuite

Accompagne moi, changeons d'histoire, changeons tout de suite
Ce qui nous abîme, mystère que la nuit ébruite
J'arrêterai de te parler de moi, on se complètera dans un mensonge réaliste
Une dure réalitéanesthésiste.