paroles de chanson Force océane - Émile Proulx-Cloutier
Ma
belle
amie
Qu′est-ce
qui
te
tourmente?
C'est-tu
le
temps
qui
te
rentre
dans
le
ventre
Ou
tous
ceux
qui
disent
que
t′as
pus
rien
à
craindre
Tous
ceux
qui
disent
que
t'as
pus
de
quoi
te
plaindre
Ouais
pourquoi
t'aurais
la
gueule
en
berne
Fini
le
temps
des
cavernes,
fini
le
temps
des
tavernes
Voici
venu
le
temps
du
cache
cerne
Avec
la
panoplie
d′applications
de
la
femme
moderne
Bonne
épouse
à
poussette
porn
star
spic′n
span
De
l'entrepreneurship
pis
un
beau
suntan
Efficace
de
sept
à
cinq
et
sexy
au
cinq
à
sept
T′as
à
peine
dormi
faut
qu'tu
pèses
sur
reset
Pis
tu
t′épiles
le
corps
tu
t'épiles
la
face
Tu
te
piles
sul
′coeur
et
perds
à
pile
ou
face
Pis
quand
tu
coules
à
pique,
faut
pas
qu'on
te
pique
ta
place
Ni
que
le
mascara
coule
sur
ta
carapace
Comme
une
rivière
qui
déborde
et
qui
arrache
Sors
du
sillon
avant
qu'on
te
harnache
Attend
pus
qu′on
te
dise
où
le
bonheur
se
cache
Mon
amie
laisse
tout′
ça
là
relève
toi
pis
marche
On
te
vend
des
revues
qui
te
disent
de
t'aimer
telle
que
t′es
Avec
deux
cents
pages
d'ados
photoshopées
Pis
tu
perds
tes
dimanches
à
perdre
du
poids
Oui
t′as
le
coeur
gros
mais
ça,
ça
fondra
pas
Et
puis
tu
frenches
et
tu
frenches
et
tu
donnes
ta
peau
Pourquoi
le
prince
se
transforme
en
crapaud
À
voir
ces
morons
qui
te
méritent
pas
Je
me
dis
que
Stupidon
il
tire
ses
flèches
dans
l'tas
Ou
bien
tu
benches
et
tu
benches
au
banc
des
résignées
C′tu
mieux
des
poignées
d'amour
ou
de
l'amour
tout′
pogné
Ou
vivre
en
coulant
tes
désirs
tout
le
temps
Tout
en
couvrant
de
graffitis
ton
coeur
tout
graffigné
Comme
un
grand
fleuve
qui
déborde
et
qui
arrache
Sors
de
ton
lit
que
toute
la
vallée
le
sache
Attend
pu
qu′on
te
dise
où
le
bonheur
se
cache
Mon
amie
laisse
tout'
ça
là
relève
toi
pis
marche
On
te
somme
de
suivre
ce
que
les
hommes
pensent
Ou
mieux
d′apprendre
à
penser
comme
un
homme
Bravo
bravo
t'es
bin
bonne
en
sciences
Mais
le
Pouvoir
ma
belle
ça
s′passe
entre
chums
Encore
la
peur
qui
perle
sur
ton
lobe
Encore
gagner
moins
pour
la
même
même
même
job
Pis
rager
dans
les
sourires
que
tu
fabriques
Pour
avaler
la
blague
d'un
mononcle
lubrique
Ça
fait
juste
dix
mille
ans
qu′on
te
coupe
la
parole
Qu'on
te
dompte
ou
t'écarte
ou
te
traite
de
folle
Là
l′vent
commence
à
peine
à
virer
d′bord
Y
en
a
d'jà
qui
s′plaignent
que
tu
parles
trop
fort
Vive
ta
lumière,
vive
tes
ombres
Vivement
ta
manière
de
dire
le
monde
Vivement
quand
tu
te
lèves
comme
une
marée
se
lève
Que
tu
marches
et
marches
et
que
monte
à
nos
lèvres
Un
hymne
fou
à
ta
force
Océane
Un
hymne
fou
à
ta
force
de
femme
Ils
ont
bâti
le
monde
entier
sur
ton
dos
Si
tu
te
lèves
tout'
va
trembler
Ça
va
être
beau
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