Текст и перевод песни Carlos Gardel - De Puro Guapo

De Puro Guapo

A los conciertos que dan los fuelles
Protestadores en sus gemidos
Se están luciendo por sus quebradas
Los compadrones en el lugar

Y las chirusas endomingadas
En sus miradas tienen el brillo
De la alegría que ha derramado
El tango errante y sentimental

En medio del conventillo
Se ha parado un compadrito
Que contempla de hito en hito
La alegre gente en su excitación

No le importa que se baile
Él a bailar no ha venido
Busca a aquella que lo ha herido
En medio del corazón

Y cuando encuentra a la traicionera
A la ladrona de su ilusión
La mano crispa con ansia fiera
Sobre el amasado de su facón

Y como un tigre sobre su presa
Salta ligero y asesta un tajo
Que roja marca deja sangrando
Y el tango muere en el bandoneón

Y luego, sin darse prisa
Apartando a los curiosos
Se retira receloso
Entre el murmullo de admiración

Pero apenas dio algunos pasos
Se volvió y con arrebato
Les gritó, de puro guapo
"Me he cobrado su traición"

A los conciertos que dan los fuelles
Protestadores en sus gemidos
Se están luciendo por sus quebradas
Los compadrones en el lugar

Y las chirusas endomingadas
En sus miradas tienen el brillo
De la alegría que ha derramado
El tango errante y sentimental

De Puro Guapo

Aux concerts qui donnent les fueyes
Contestataires dans leurs gémissements
Se mettent en valeur par leurs cassures
Les compères sur le lieu

Et les chirusas endimanchées
Dans leurs regards ont le brillant
De la joie qu'a répandu
Le tango rante et sentimental

Au milieu du conventillo
S'est arrêté un compadrito
Qui contemple d'un air fixe
La foule joyeuse dans son excitation

Il ne lui importe pas qu'on danse
Lui danser n'est pas venu
Il cherche celle qui l'a blessé
Au milieu du cœur

Et quand il trouve la traîtresse
La voleuse de son illusion
La main se crispe avec une angoisse féroce
Sur la masse de son couteau

Et comme un tigre sur sa proie
Il saute léger et assène un coup
Qui laisse une marque rouge saignante
Et le tango meurt dans le bandonéon

Et puis, sans se presser
Écartant les curieux
Il se retire avec méfiance
Dans le murmure d'admiration

Mais à peine eut-il fait quelques pas
Il se retourna et avec ardeur
Les interpella
"Je me suis vengé de sa trahison"

Aux concerts qui donnent les fueyes
Contestataires dans leurs gémissements
Se mettent en valeur par leurs cassures
Les compères sur le lieu

Et les chirusas endimanchées
Dans leurs regards ont le brillant
De la joie qu'a répandu
Le tango rante et sentimental