Текст песни Les mêmes - Romain Didier , Enzo Enzo
On
a
respiré
cet
air
des
montagnes
arides
Ce
même
air
qu'aucune
ville,
qu'aucune
cité
n'abîme
On
s'est
délecté
des
mêmes
larmes
de
vigne
Et
ressenti
ce
froid
de
septembre
comme
un
signe
On
a
enjambé
les
mêmes
tas
de
pierres
chauffées
Par
les
rayons
rasants
d'un
soleil
attardé
On
a
cueilli
le
même
fruit
noir
d'un
olivier
Dont
le
bois
torturé
masque
à
peine
les
années
On
a
regardé
défiler
les
mêmes
nuages
Prié
pour
voir
la
pluie
quand
ils
prenaient
le
large
On
a
a
accouru
aux
mêmes
appels
de
nos
mères
Ponctuant
nos
journées
par
des
dîners
austères
J'ai
voulu
te
connaître,
t'aimer,
te
visiter
Tu
me
semblais
si
proche
quand
j'ai
tendu
la
main
À
force
de
promettre,
tout
ça
s'est
dissipé
Les
traits
de
ton
visage
m'ont
parus
si
lointains
On
a
martelé
les
mêmes
chemins
poussiéreux
Mesuré
le
poids
de
la
vie
au
dos
des
vieux
Dévalé
les
mêmes
pentes
sur
des
chars
archaïques
Les
mêmes
colliers
de
fer
aux
figues
de
Barbarie
On
a
caressé
les
mêmes
plantes
odorantes
Projeté
les
mêmes
roches
en
pâture
aux
torrents
En
silence
dans
nos
chambres,
les
mêmes
yeux
qui
s'attirent
Et
cette
fleur
qui
touche
le
cœur
d'une
même
fille
Sur
un
bureau
d'école,
les
mots
venaient
se
perdre
Sur
un
papier
froissé,
ses
lèvres
cachaient
des
perles
Et
tant
d'années
après,
l'amour
porté
en
terre
Les
pleurs
de
c'lui
qui
reste
caressent
les
même
pierres
J'ai
voulu
te
connaître,
t'aimer,
te
visiter
Tu
me
semblais
si
proche
quand
j'ai
tendu
la
main
À
force
de
promettre,
tout
ça
s'est
dissipé
Les
traits
de
ton
visage
m'ont
parus
si
lointains
On
a
parcouru
les
mêmes
rivages,
ironie
Ce
sable
fin
où
s'échouent
les
posidonies
Où
les
mouettes
poussent
les
cris
d'un
monde
libre
Dont
les
frêles
frontières
n'existent
que
dans
les
livres
On
a
rêvé
les
mêmes
conquêtes
et
aventures
Les
soirs
d'été
assis
sous
les
mêmes
tentures
Dans
ses
draps
apaisant
les
morsures
du
soleil
J'ai
accosté
l'Europe
au
cours
de
mon
sommeil
Le
voyage
fut
dur
et
j'en
garde
les
marques
Le
cœur
serré
pour
mes
frères
partis
sur
ces
barques
Car
l'eau
de
notre
mer
qui
un
jour
te
sourit
À
tes
pieds
le
lendemain
peut
venir
pour
mourir
J'ai
voulu
te
connaître,
t'aimer,
te
visiter
Tu
me
semblais
si
proche
quand
j'ai
tendu
la
main
À
force
de
promettre,
tout
ça
s'est
dissipé
Les
traits
de
ton
visage
m'ont
parus
si
lointains
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