Текст и перевод песни Les Quatre Barbus - Le Duc de Bordeaux

Le Duc de Bordeaux

Le Duc de Bordeaux ressemble à son père
Son père qui était un illustre boxeur
Il en a gardé certaines manières
Qui choquent beaucoup tous les autres seigneurs

Il essuie ses pieds sur les tapisseries
De Monsieur le Duc d′Angoulême
Au dîner du Roi quand on sert du riz
Il trempe ses doigts dans la crème

Le Duc de Bordeaux a pris l'habitude
De brûler ses femmes dans un vaste fourneau
De là je conclus que l′Duc de Bordeaux
Ressemble à Landru comme deux gouttes d'eau

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Mesdames, voilà un beau visage
Oh, messieurs, conservez-en l'image
Voilà un beau visage français
Digne du pays de Molière et d′Musset

Le Duc de Bordeaux ne boit qu′du Bourgogne
Mais l'Duc de Bourgogne, lui ne boit que de l′eau
Ils ont aussitôt échangé sans vergogne
Un verre de Bourgogne contre le port de Bordeaux

Ce traité idiot nous démontre un truc
C'est qu′le vin déforme l'Histoire
Et que les eunuques qui éduquent les ducs
Devraient leur couper l′envie d'boire

Le Duc de Bordeaux ressemble à son père
Son père à son frère, et son frère à Montaigne
Si bien qu'on n′sait plus c′qui est le plus beau
Le Duc de Montaigne ou les essais d'Bordeaux

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Mesdames, voilà un beau visage
Oh, messieurs, conservez-en l′image
Voilà un beau visage français
Digne du pays de Voltaire et d'Bossuet

Le Duc de Bordeaux n′aime pas la guerre
Mais hélas la guerre aime le Duc un peu trop
Si bien qu'à Bordeaux où la paix ne dure guère
Pour un jeune héros il y a 20 généraux

Et l′État-Major de dresser des plans
Pour attaquer l'Duc de Senlisse
Et puis brusquement laisse tout en plan
Quand les cerisiers refleurissent

Mais il est bien court le temps des cerises
Et les généraux reprendront leur boulot (ta-ra-ta-ta-ta-ta)
De là je conclus que l'Duc de Bordeaux
Vainqueur ou vaincu, y laissera sa peau

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Mesdames, voilà le vrai courage
Oh, messieurs, conservez-en l′image
Voilà un beau visage français
Digne du pays de Cambronne et d′Rabelais

The Duke of Bordeaux

The Duke of Bordeaux takes after his father,
His father, a boxer of illustrious fame,
He's kept some of his manners, it rather bothers,
And shocks all the other lords of high name.

He wipes his feet on the tapestries,
Of Monsieur the Duke of Angoulême,
At the King's dinner when rice is served, you see,
He dips his fingers right into the cream.

The Duke of Bordeaux has a habit, it's said,
Of burning his wives in a furnace so vast,
From this I conclude that the Duke, in his stead,
Resembles Landru, a likeness unsurpassed.

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Ladies, behold a face so fair,
Oh, gentlemen, keep this image with care,
A handsome French face beyond compare,
Worthy of the land of Molière and Musset's flair.

The Duke of Bordeaux drinks only Bourgogne,
But the Duke of Bourgogne, he drinks only water,
They quickly exchanged, without shame or wrong,
A glass of Bourgogne for the port of Bordeaux's daughter.

This foolish treaty shows us one thing,
That wine distorts the course of history,
And that the eunuchs who educate the dukes, you see,
Should cut off their desire to drink so free.

The Duke of Bordeaux takes after his father,
His father his brother, and his brother Montaigne,
So much so that we no longer know which is rather,
The Duke of Montaigne or the essays of Bordeaux's domain.

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Ladies, behold a face so fair,
Oh, gentlemen, keep this image with care,
A handsome French face beyond compare,
Worthy of the land of Voltaire and Bossuet's prayer.

The Duke of Bordeaux doesn't like war,
But alas, war loves the Duke a bit too much,
So much so that in Bordeaux, where peace doesn't endure,
For one young hero, there are twenty generals to clutch.

And the General Staff draws up plans,
To attack the Duke of Senlisse,
And then suddenly leaves everything in the spans,
When the cherry trees bloom with bliss.

But the time of cherries is short, it's true,
And the generals will resume their work (ta-ra-ta-ta-ta-ta)
From this I conclude that the Duke of Bordeaux,
Victor or vanquished, will lose his skin, it's due.

Oh-oh, oh-oh, ah-ah, ah-ah
Ladies, behold true courage so rare,
Oh, gentlemen, keep this image with care,
A handsome French face beyond compare,
Worthy of the land of Cambronne and Rabelais's lair.