Текст и перевод песни Libertad Lamarque - Volver

Volver

Yo adivino el parpadeo
De las luces que a lo lejos
Van marcando mi retorno.

Son las mismas que alumbraron
Con sus palidos reflejos
Hondas horas de dolor.

Y aunque no quise el regreso
Siempre se vuelve al primer amor

La quieta calle donde el eco dijo
Tuya es su vida
Tuyo es su querer

Bajo el burlon mirar de las estrellas
Que con indiferencia
Hoy me ven volver

Volver...
Con la frente marchita
La nieve del tiempo blanquearon mi cien

Sentir
Que es un soplo la vida
Que 20 años no es nada
Que febril la mirada
Errante en las sombras
Te busca y te nombra

Vivir...
Con el alma aferrada
A un dulce recuerdo
Que hoy lloro
Otra vez

Tengo miedo del encuentro
Con el pasado que vuelve
A enfrentarse con mi vida.

Tengo miedo de las noches
Que pobladas de recuerdos
Encadenan mi soñar.

Pero el viajero que huye
Tarde o temprano detiene su andar
Y aunque el olvido, que todo destruye

Haya matado mi vieja ilusion,
Guardo escondida,
Una esperanza humilde
Que es toda la fortuna de mi corazon

Volver...
Con la frente marchita
La nieve del tiempo blanquearon mi cien

Sentir
Que es un soplo la vida
Que 20 años no es nada
Que febril la mirada
Errante en las sombras
Te busca y te nombra

Vivir...
Con el alma aferrada
A un dulce recuerdo
Que hoy lloro
Otra vez

Revenir

Je devine le scintillement
Des lumières qui au loin
Marquent mon retour.

Ce sont les mêmes qui ont éclairé
Avec leurs reflets pâles
De profondes heures de douleur.

Et même si je n'ai pas voulu le retour
On revient toujours au premier amour

La rue silencieuse où l'écho a dit
Sa vie est à toi
Son amour est à toi

Sous le regard moqueur des étoiles
Qui avec indifférence
Me voient revenir aujourd'hui

Revenir...
Avec le front ridé
La neige du temps a blanchi mes tempes

Sentir
Que la vie est un souffle
Que 20 ans, ce n'est rien
Que le regard fébrile
Errant dans les ombres
Te cherche et te nomme

Vivre...
Avec l'âme accrochée
À un doux souvenir
Que je pleure aujourd'hui
Encore une fois

J'ai peur de la rencontre
Avec le passé qui revient
Pour se confronter à ma vie.

J'ai peur des nuits
Qui, peuplées de souvenirs
Enchaînent mon rêve.

Mais le voyageur qui fuit
Tôt ou tard arrête sa course
Et même si l'oubli, qui tout détruit

A tué ma vieille illusion,
Je garde cachée,
Une humble espérance
Qui est toute la fortune de mon cœur

Revenir...
Avec le front ridé
La neige du temps a blanchi mes tempes

Sentir
Que la vie est un souffle
Que 20 ans, ce n'est rien
Que le regard fébrile
Errant dans les ombres
Te cherche et te nomme

Vivre...
Avec l'âme accrochée
À un doux souvenir
Que je pleure aujourd'hui
Encore une fois