Текст и перевод песни Lucienne Delyle - Jose le caravanier

Jose le caravanier

Sous le ciel mexicain
Dont le soleil a les reflets de la gentiane
Et dont le vent a le parfum
De la savane
Descendants des montagnes
On voit parfois venir d′étranges caravanes
Que dirige un beau cavalier
Vers la vallée

José le caravanier
Sur les monts ensoleillés
Se détache à l'horizon
Suivi de ses compagnons
On le voit dans le matin
Prendre les petits chemins
Tout en chantant ce refrain
Que son cheval connaît bien

J′aime le vent qui m'arrête
J'aime la pluie qui me fouette
J′aime le soleil si chaud
Qui vient me brûler la peau
Et je vais à l′aventure
A travers la nature
En n'ayant d′autre loi
Que ma loi

Trottant du matin au soir
Monté sur mon cheval noir
Ainsi s'en allait José
José le caravanier

Quand après bien des jours
De longs voyages il s′en revenait vers la ville
Les filles s'approchaient de lui
Tendres et dociles
Mais délaissant tous ces bonheurs trop courts
Et ces amours par trop faciles
Son c ur n′avait qu'un seul désir
Toujours partir

Mais un jour dans la vallée
José le caravanier
Rencontra sur son chemin
La fille d'un vieil indien
Sa robe aux mille couleurs
Dissimulant ses rondeurs
Se balançait dans le vent
Au gré de son corps troublant

"J′aime ton petit visage
J′aime aussi ton air sauvage
J'aime ton regard si chaud
Et le doux grain de ta peau
Et je t′offre l'aventure
A travers la nature
Tu n′auras d'autre loi
Que ma loi"

Depuis ce jour, l′on peut voir
Trottant sur le cheval noir
La fille au teint basané
Bien serrée contre José
José le caravanier

Jose the Caravan Man

Under the Mexican sky
Whose sun has the reflections of gentian blue
And whose wind has the scent
Of the savanna
Descendants of the mountains
Sometimes you see strange caravans coming
Led by a handsome horseman
Towards the valley

Jose the caravan man
On the sunlit hills
Stands out on the horizon
Followed by his companions
You see him in the morning
Taking the small paths
While singing this refrain
That his horse knows well

I love the wind that stops me
I love the rain that whips me
I love the sun so hot
That comes to burn my skin
And I go on an adventure
Through nature
Having no other law
Than my law

Trotting from morning to night
Mounted on my black horse
So went Jose
Jose the caravan man

When after many days
Of long journeys he returned to the city
The girls approached him
Tender and docile
But neglecting all these too short joys
And these too easy loves
His heart had only one desire
Always to leave

But one day in the valley
Jose the caravan man
Met on his way
The daughter of an old Indian
Her dress in a thousand colors
Hiding her curves
Swayed in the wind
To the tune of her disturbing body

"I love your little face
I also love your wild air
I love your gaze so warm
And the soft texture of your skin
And I offer you adventure
Through nature
You will have no other law
Than my law"

Since that day, one can see
Trotting on the black horse
The girl with the tanned complexion
Closely held against Jose
Jose the caravan man