Текст песни Ça sent le bébé - Lynda Lemay
Quand
j'entre
chez
eux
Ça
sent
la
famille
Ils
ont
beau
s'démener
Avec
leurs
guenilles
Frotter
de
leur
mieux
Jusqu'à
c'que
tout
brille
Ça
sent
le
bébé
Ça
sent
la
p'tite
fille
Ça
sent
la
couche
pleine
Et
le
lait
caillé
Et
même
s'ils
viennent
De
la
nettoyer
Même
s'ils
ont
à
peine
Fini
d'la
poudrer
Ben
ça
sent
quand
même
Le
nombril
mouillé
Dès
qu'j'passe
leur
porte
Ça
sent
la
petite
Ça
sent
ce
qu'elle
rote
Et
c'qu'elle
régurgite
Même
s'ils
font
brûler
Comme
des
vieux
hippies
L'encens
l'plus
corsé
Ça
sent
les
Huggies
Même
s'ils
lavent
et
sèchent
Les
serviettes
souillées
Et
qu'ils
se
dépêchent
A
tout
bien
ranger
Il
reste
un
arôme
De
table
à
langer
Il
reste
un
fantôme
D'odeur
de
bébé
Y'a
pas
un
savon
Qui
peut
estomper
Le
fumet
d'un
bib'ron
Qu'on
fait
réchauffer
Ça
sent
les
gencives
Qui
veulent
pas
s'percer
Ça
sent
la
salive
Qui
arrête
pas
d'couler
Quand
j'entre
chez
eux
Depuis
quelques
mois
J'sais
pas,
c'est
dégueu
Ça
sent
l'pyjama
Un
parfum
terrible
Qui
m'cueille
et
m'assaille
Ça
sent
l'fruit
d'entrailles
Le
p'tit
crâne
humide
Dès
que
je
m'immisce
Dedans
leur
bercail
Ou
bien
la
chose
pisse
Ou
bien
la
chose
braille
Et
sitôt
qu'elle
hurle
Ça
sent
la
mamelle
Gercée
qui
éjacule
Son
jet
maternel
Ils
ont
beau
lui
mettre
La
plus
jolie
robe
C'est
beau,
mais
j'regrette
Ça
sent
les
microbes
Et
même
s'ils
parfument
Toute
la
maisonnée
Ça
sent
le
p'tit
rhume
Qui
va
s'propager
Dès
que
j'passe
leur
porte
Ça
sent
à
plein
pif
Les
nuits
en
compote
Des
parents
captifs
Ces
heures
en
purée
Que
le
bébé
mange
Pour
mieux
déféquer
Pour
mieux
qu'on
le
change
Ils
sont
prisonniers
De
leur
créature
Dès
qu'y
m'voient
entrer
Là,
par
l'embrasure
D'leur
porte
plantée
Entre
elle
et
l'air
pur
Y
m'prient
de
rester
Et
ils
me
capturent
Y
prennent
mon
manteau
Et
l'font
disparaître
A
l'étage
d'en
haut
Dans
la
chambre
des
maîtres
Ensuite,
ils
me
guident
Vers
le
berceau
d'bois
Et
l'ange
m'envoie
Son
halo
fétide
Puis,
ça
y
est,
leurs
voix
S'élèvent,
suppliantes
" Prends-là
dans
tes
bras
"
Et
ils
me
la
tendent
Dès
que
j'la
saisis
Elle
s'raidit,
elle
louche
Elle
force,
elle
rougit
Elle
remplit'sa
couche
Comble
de
malheur
C'était
pas
étanche
Je
sens
une
chaleur
Traverser
ma
manche
Je
porte
la
fragrance
De
l'incontinence
Ça
s'accroche
aux
poils
D'mes
parois
nasales
Ça
sent
l'bébé
sale
Enfariné
d'talc
Ça
sent
le
poulet
cru
En
train
d'mariner
Dans
son
propre
jus
Sa
sauce
fécale
Ça
sent
l'p'tit
Jésus
Qui
a
sali
sa
paille
Ça
y
est,
j'ai
l'chandail
Qui
sent
la
cuvette
Y
faut
que
j'm'en
aille
Que
j'batte
en
retraite
J'ai
l'coeur
dans
la
gorge
Je
cherche
un
mot
tendre
Je
sais
qu'ils
attendent
Que
j'fonde
en
éloges
Mais
les
bébés
frais
Chauves
comme
chev'lus
On
sait
que
c'est
laid
Autant
que
ça
pue.
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