Текст и перевод песни Mireille Mathieu - Padam, Padam

Padam, Padam

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Pourtant n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam, padam, padam
Il arrive en courant derrière moi
Padam, padam, padam
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam, padam, padam
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par coeur

Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y a pas de raison pour que tu ne pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam, padam, padam
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam, padam, padam
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam, padam, padam
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin de la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon passé défilait

Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat
Qui bat comme un coeur de bois

Padam, Padam

This tune that obsesses me day and night
Yet was not born yesterday
It comes from as far as I come
Carried by a hundred thousand musicians
Some day this tune will drive me crazy
A hundred times I've wanted to say why
But it has cut me off
It always speaks before me
And its voice covers mine

Padam, padam, padam
It arrives running behind me
Padam, padam, padam
It gives me the old do-you-remember bit
Padam, padam, padam
It's a tune that points a finger at me
And I drag behind me like some strange mistake
This tune that knows everything by heart

It says: "Remember your loves
Remember since it's your turn
There's no reason why you shouldn't weep
With your memories on your arms
And I see again those who remain
My twenty years make the drum beat
I see gestures clashing
The whole comedy of loves
On this tune that goes on and on

Padam, padam, padam
Of "I love you"s from the fourteenth of July
Padam, padam, padam
Of "always"es that we buy at bargain prices
Padam, padam, padam
Of "will you"s, you can get them by the packet
And all that to fall right on the street corner
On the tune that recognized me

Listen to the rumpus it makes for me
As if my whole past were filing by

You have to keep some sorrow for later
I have a whole solfège of it on this tune that beats
That beats like a wooden heart