Текст и перевод песни Rohff - Creuset 2 voyous

Creuset 2 voyous

Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy!)
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy!)
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy!)

A travers ma voix, tu marche dans ma rue
C'que t'entends c'est c'que tu vois, lyrics tirés du marche crue
Ça craint
T'aimerais que j'te chante autr'chose, mais c'est toujours l'mêmeain
Mon frère 400 à l'heure, accroches-toi, y'a plus d'freins
On enfreint tous les lois, juges procureurs, même les avocats
C'est pas qu'des voyous incarcérés, y'a même des hommes d'état
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles
Tout comme leurs filles qui s'font foutre même en période de règles

Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu
Comme dit l'poto kery james, soit tu marche ou c'est l'enjeu
Ils t'envoient à l'ombre pour réfléchir si tu chies neuf
L'état c'est la plus grosse carotte, tu sais c'est tout bénef'

Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents
Pourtant les aloc' ont du mal à prendre congé une fois par an
J'viens des blocs là où les darons paient pour où aller
Ça c'est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer
Pourquoi ils peuvent pas comprendre?
Ils ont la mentalité du bled
Leur mode de vie est différent du nôtre, c'est pas d'leur faute
Moi j'suis propre, j'ai un minimum d'éducation
Mon point d'repère: l'islam, un bon garçon qui a grandit sans son père
Mon p'tit frère et moi, on a prit l'avion pour v'nir dans c'pays
Pour nos études mais l'système à fait d'nous, des soldats sans treillis
Le bonheur à ses étages comme la rime
C'est hallucinant

Comme quand t'attends une réponse d'un boss ou brave alors qu'c'est allô c'est moi.
Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment
Ceux qui parviennent à s'en sortir passent pour des gens fascinant
Comme des dirigeants, avare et riches d'exigences
Pour nos familles opprimées et accablées c'est désobligeant

Alors ils snobent les familles nobles au rang social élevé
Ils causent avec dédain, insultent enfant mal élevé
Pendant qu'les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres
Chez moi on s'contente plus du comptoir, les p'tits ont l'appétit de rafle et de coffre, on risque

Les keufs, déboulent, gyrophares, v n'r, chez moi on s'branche plus sur Sky, en prévention scanner
J'ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni écrire, y'a pas pire
Mais j'vais t'dire, ils prennent des tunes quand t'es en train d'dormir
C'n'est pas pour les vanter, c'qui n'est pas dit n'est pas su
Je fais qu'raconter, la réalité, y'a rien d'inventé
L'argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d'avenir
Et quand t'as pas mit de côté, juste pour kiffer être coté
Les jeunes courent droit vers l'enfer, même avec un point d'coté
Rien à faire, à part tomber dans l'vice des substances illicites
Une fois les esprits rôdés, les bandes tombent en déficit

Ça s'félicite tellement, qu'ça arrive vite aux oreilles d'indics
Qui lui ne tard'ra pas à passer un coup d'fil, en informer les flics
Des lops sont en poste là où tu réside, pour t'filer
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filer

Alors c'est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler
(Avec un putain d'révolver qui risque pas d's'enrailer
Ton coeur bat tellement vite) qu'il peut lâcher à tout moment
(Et quand, on t'tire dessus gros) t'oublies tout l'monde, et même ta maman
Quand tu t'fais épingler, pas d'caresse ou tu t'fais étrangler
A la BRP tu t'fait gonfler jusqu'à ronfler

Au poste, j'ai vu des photos prise en hauteur
Qui dit qu'ton voisin n'est pas un RG, une famille d'inspecteurs
On s'dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t'a Hannibal lecteur
Posé sur l'banc, t'a pas l'air d'un vendeur d'shit ni d'came
Suspect d'être passé du vélo volant grosse caisse, bécane

Comment s'passer d'se faire plaisir quand t'a du fric
Ça attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu'les flics
Yeah! L'oisiveté est mère de tous les vices
Le vice t'achète, en t'rendant service, en t'donnant du shit, en te f'sant lae

Ça fait du bien d'flamber, n'importe quand tu peux t'faire plomber
C'qui t'fait trembler t'as plein d'embrouilles en cours, en plus t'as pas d'plan B
Certains sont discrets, d'autres se font r'marquer, c'la jouent durs
Ce sont les même dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'écoutes?
Quand t'as les steurs sur tes côtes, qui t'mettent sur écoute
Si c'est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu'ça coïncide
Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent
Y'a des durs qui pleurent d'entendre leur vécu, à l'oral c'est triste

Ton père dégoûté, ta mère n'en trouve plus l'sommeil la nuit
Image à elle et l'fatiha pour l'parleur de nuit
Parloirs sauvages, dédicacés à ceux et celles
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel

Aux générations confondues des ruelles
Bons ou mauvais, crapuleux même cruels
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'époque du blues
Des racailles font les bom-bom, le sound-system foutait la caille
Les jeunes s'forment du ghetto aux schtars
Normal qu'ils pètent un câble, c'est cinq piges de promenade, de mitard
Toujours en r'tard, t'as raté l'bippeur, tout l'monde à un portable
La prison fait d'certains des cons, d'autres des gens respectables
Une fois libérable re belote, dur de s'réinsérer
A l'affût d'gros coups un gros somme, prémédité avec le SSEM
On est encore à l'age de pierre, on ne peu plus civilisé
C'est la guerre du feu version fringues et rasés

Trop nerveux, mitho, michto, schizophrène
Trop d'potos ont grandit à Fleury, vieillard freine
Sous l'oeil de successeurs encore mangeur de gâteau BN
T'as, à l'écrit des écoles, leurs prédécesseurs mener leur vie d'bohème

Génération d'BM, braqueurs d'BM, t'es adapté aux rythmes de vie, 9.4 400bpm
(Vitry) Une banlieue parmi tant d'autres
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l'envie d'changer des nôtres
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t'as pas un rayon d'bonheur dans la zer-mi
Disparaît, lâche pas l'survet' même quand c'est glacial
Fait rien d'spécial, les p'tits s'réchauffent les orteils au centre commercial
On fait l'fort pendant l'juste prix
En fin d'journée s'remet d'sa soirée
H 24 dehors sauf pour cause d'une diarrhée
Le plus triste c'est qu'ça t'fait marrer
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes
On rentre pour manger dormir, en gros faut à pinces

Les jeunes s'fouttent d'leur santé, misent tout dans l'apparence chic, souffrent d'une chique
Les rages de dent soulagées au sky, shit. Garé sur l'parking, monte le son dés qu'y'a les flics
Ecoute du ragga-roots à l'ancienne, bouge du pranton deranit silk
Epais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium, pour s'inscrire au gymnasium
M'faire investire dans un Magnum, pour éduquer les mastocs, avec le mach toc
Même les mutilés d'guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque
Constate, après la Gaule, la France, bientôt les states, j'accuse l'état, d'nous avoir mit dans c't'état

(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy)

Melting Pot of Thugs

(A melting pot of thugs, victims of the system, may God guide us. Woy!)
(A melting pot of thugs, victims of the system, may God guide us. Woy!)
(A melting pot of thugs, victims of the system, may God guide us. Woy!)

Through my voice, you walk down my street
What you hear is what you see, lyrics straight from the raw market
It's rough
You'd like me to sing you something else, but it's always the same old thing
My brother's going 400 an hour, hold on tight, there are no more brakes
We break all the laws, judges, prosecutors, even lawyers
It's not just thugs who are incarcerated, there are even statesmen
They fucked up my hood, don't give a damn about their rules
Just like their daughters who get fucked even on their period

After arbitrarily setting the rules of the game
As my homie Kery James says, either you walk or it's the stake
They send you to the shadows to think if you're acting brand new
The state is the biggest hustle, you know it's all profit

Taxing half of our parents' miserable salary
Yet welfare moms struggle to take a vacation once a year
I come from the blocks where dads pay to go somewhere
This is the rap of large families, of stay-at-home moms
Why can't they understand?
They have the mentality of the old country
Their way of life is different from ours, it's not their fault
Me, I'm clean, I have a minimum of education
My landmark: Islam, a good boy who grew up without his father
My little brother and I, we took the plane to come to this country
For our studies, but the system made us soldiers without fatigues
Happiness has its levels, like rhyme
It's mind-blowing

Like when you're waiting for an answer from a boss or a brave guy and it's "hello, it's me".
Otherwise, we're stuck in the shit, like cement
Those who manage to get out of it are seen as fascinating people
Like leaders, greedy and rich in demands
For our oppressed and overwhelmed families, it's disrespectful

So they snub noble families with high social rank
They speak with disdain, insult, ill-bred child
While the rich kill time, time kills the poor
At my place, we're no longer satisfied with the counter, the kids have an appetite for raids and safes, we risk

The cops, show up, flashing lights, VNR, at my place we don't connect to Sky anymore, as a precaution we scan
I have acquaintances who can neither read nor write, there's nothing worse
But I'll tell you, they take money while you're sleeping
It's not to brag about them, what's not said is not known
I'm just telling you, the reality, there's nothing made up
Money blinds young people, they don't know who they're shooting at anymore
They don't know where they are, where they're going, don't talk to them about the future
And when you haven't put anything aside, just to enjoy being quoted
Young people run straight to hell, even with a stitch in their side
Nothing to do but fall into the vice of illicit substances
Once minds are dulled, gangs fall into deficit

They congratulate themselves so much that it quickly reaches the ears of snitches
Who will not delay in making a phone call, informing the cops
Cops are stationed where you live, to tail you
Until your next heist, at the exit they throw the tail on you

So either you cooperate, or run away but you have to shoot
(With a goddamn revolver that's not likely to jam
Your heart is beating so fast) that it could give out at any moment
(And when, they shoot at you, man) you forget everyone, even your mom
When you get pinned down, no caress or you get strangled
At the BRP you get pumped up until you snore

At the station, I saw photos taken from above
Who says your neighbor isn't an RG, a family of inspectors
We fight over the sector, between Rick Hunter, all crazy psychopaths, you have Hannibal Lecter
Sitting on the bench, you don't look like a seller of shit or smack
Suspected of having gone from a flying bike to a big car, motorcycle

How can you not treat yourself when you have money
It attracts bitches, a kind of dick as much as the cops
Yeah! Idleness is the mother of all vices
Vice buys you, by doing you favors, by giving you shit, by making you laugh

It feels good to show off, you can get shot anytime
What makes you tremble is that you have a lot of trouble going on, plus you don't have a plan B
Some are discreet, others get noticed, they play tough
They are the same ones who will submit hard drugs. Anyway, are you listening to me?
When you have the cops on your back, who are tapping you
If it's not you in the cassette, they make it coincide
At the trial, they expose your whole life, in front of your friends who are attending
There are tough guys who cry to hear their life story, it's sad to hear it out loud

Your father disgusted, your mother can't sleep at night
Shame on her and the Fatiha for the night talker
Wild visits, dedicated to those
Who will break their voice, like Patrick Bruel

To the generations of the alleys
Good or bad, villainous, even cruel
For all the Vitry guys, who fell in the time of the blues
Scumbags make the bom-bom, the sound system was driving the chicks crazy
Young people are formed from the ghetto to the prisons
It's normal that they lose their minds, it's five years of walking, solitary confinement
Always late, you missed the pager, everyone has a cell phone
Prison makes some people assholes, others respectable people
Once releasable, same old story, hard to reintegrate
On the lookout for big hits, a big sum, premeditated with the SSEM
We are still in the Stone Age, we can no longer be civilized
It's the war of fire, clothes and shaved heads version

Too nervous, crazy, schizophrenic
Too many homies grew up in Fleury, old man slow down
Under the eye of successors still eating BN cake
You have, in writing from schools, their predecessors leading their bohemian life

Generation of BMWs, BMW robbers, you're adapted to the rhythms of life, 9.4 400bpm
(Vitry) A suburb among many others
Here, like at your place, laziness is gaining ground on the desire to change ours
We drive without a license, fuck the RMI, we shoot the heart, you don't have a ray of happiness in the projects
Disappear, don't let go of the tracksuit even when it's freezing
Do nothing special, the kids warm their toes at the mall
We act tough during The Price is Right
At the end of the day, recovering from his night out
H 24 outside except for diarrhea
The saddest thing is that it makes you laugh
But for our elders, we live like princes
We go home to eat and sleep, basically we need tongs

Young people don't care about their health, they put everything into looking chic, they suffer from a quid
Toothaches relieved with sky, weed. Parked in the lot, turn up the sound as soon as the cops show up
Listening to old-school ragga-roots, moving from pranton to deranit silk
Thick as a sandwich from the depot, lacking calcium, to sign up for the gym
Get me invested in a Magnum, to educate the mastocs, with the mach toc
Even war cripples pity us and don't regret their time
Observe, after Gaul, France, soon the States, I accuse the state, of having put us in this state

(A melting pot of thugs, victims of the system, may God guide us. Woy)