Текст песни Mon pays je t'écris - Sáez
Mon
Pays
je
t'écris
sous
le
ciel
de
Novembre,
Comme
un
sanglot
prierait
l'éternel
de
lui
rendre
Les
fleurs
de
ma
patrie
piétinées
sur
l'autel,
Des
Enfants
paradis
repartis
pour
le
ciel.
Mon
Pays
si
la
guerre
nous
fait
porter
le
deuil,
Ici
en
cet
automne
nous
comptons
les
cercueils,
Si
nous
pleurons
nos
frères,
que
nos
larmes
nourrissent
De
nos
sanglots
la
Terre
que
l'amour
y
fleurissent.
Au
printemps
mon
pays
sur
le
champ
des
douleurs
Mais
quel
que
soit
l'hiver
pousseront
les
fleurs.
Oui
le
chant
des
oiseaux
vaincra
toujours
les
balles,
Restera
mon
drapeau,
celui
d'un
idéal.
Si
toujours
la
tendresse
souffre
sous
la
violence,
Au
son
des
tristes
messes
qu'est
devenue
ma
France,
S'il
n'y
a
pas
de
mot
alors
dis-moi
que
dire
Que
celui
qui
vous
pointe
faut
lui
tendre
un
sourire.
Mon
pays
si
je
pleure,
c'est
pour
nourrir
la
terre,
c'est
pour
nourrir
les
fleurs
En
l'honneur
de
mes
frères,
Mon
pays
devant
moi,
ces
gens-là
qu'on
enterre,
ces
gens
morts
au
combat.
D'avoir
juste,
été
frères.
Mon
pays
je
t'écris
comme
une
lettre
morte,
pour
te
dire
le
chagrin
oui
qui
frappe
à
la
porte,
Moi
l'ouvrier
des
mots,
moi
le
peuple
misère,
Pour
te
dire
mes
sanglots
quand
je
vois
notre
Terre.
Mon
Pays
c'est
la
guerre,
c'est
la
guerre
des
cultures,
Qui
vient
nourrir
la
Terre
toujours
de
sang
c'est
sur.
C'est
surtout
la
guerre
de
l'or
noir
du
désert,
Des
cerveaux
oui
je
crois
la
guerre
de
la
misère.
Ils
sont
morts
les
Vinci,
les
Rimbaud,
les
Voltaire,
Ils
sont
morts
au
profit
des
réseaux
du
vulgaire,
Mon
pays
c'est
l'enfer,
la
misère
des
cerveaux.
Toi
mon
pays
ma
terre,
la
terre
d'Arthur
Rimbaud.
Ton
peuple
sait
plus
rien,
ton
peuple
sait
plus
lire.
Que
les
tristes
chemins
qui
nous
mènent
au
pire,
Qu'est
ce
qu'on
est
devenu,
dis
moi
ma
triste
France,
Du
soldat
inconnu
devenu
ignorance.
Au
tumulte
d'insultes
au
réseau
du
vulgaire,
Au
culte
de
l'inculte
assassinant
mes
frères,
Au
non
droit
du
profit
des
pétro-financières,
Que
toujours
prolifèrent
les
larmes
pétrolières.
Morts
mes
frères
de
concerts,
mes
frangins
des
bistrots.
Sous
les
balles
mercenaires
qui
sont
tombées
trop
tôt.
Ils
sont
morts
fusillés,
oui,
d'avoir
été
libres,
d'avoir
été
de
ceux
qui
n'ont
pas
lu
qu'un
livre,
qui
n'ont
pas
lu
qu'un
livre.
Si
sont
tombés
ce
soir
en
ce
vendredi
noir,
les
frères
de
mon
Pays
nous
laissant
désespoir.
Resteront
leurs
lumières
comme
un
flambeau
la
nuit,
qui
brûlera
toujours
au
ciel
de
mon
Pays.
Mes
amis
des
concerts,
mes
frères
de
liberté,
Sûr,
à
mes
panthéons
c'est
vous
qui
resterez.
Alors
s'il
faut
combattre,
je
leur
offre
mon
coeur,
ils
peuvent
bien
m'abattre
je
vous
offre
mes
fleurs.
A
l'innocent
qu'on
tue
oui
tombé
sous
les
balles,
au
soldat
inconnu
sous
l'horreur
des
mitrailles.
Si
sont
les
lettres
mortes
les
cantiques
du
chagrin,
puisque
frappe
à
la
porte
les
plaines
de
Verdun.
S'ils
sont
tombés
ce
soir
en
ce
vendredi
noir,
les
frères
de
mon
Pays
nous
laissant
désespoir.
Mon
Pays
ta
culture
est
morte
assassinée
mais
tu
sais
ma
culture
non
ne
mourra
jamais.
Toi
mon
Pays
Molière,
toi
mon
Pays
Vinci,
toi
mon
Pays
Voltaire,
toi
mon
Pays
Valmy,
toi
mon
Pays
la
Terre,
toi
mon
Pays
Paris.
Toi
mon
Pays
parterre
relève
toi
mon
Pays.
Toi
mon
Pays
lumière,
toi
mon
Pays
la
vie,
mon
Pays
littéraire,
mon
Pays
triste
vie,
toi
mon
Pays
mes
frères,
toi
frère
de
mon
Pays,
comme
on
chérit
sa
mère
on
chérit
sa
patrie.
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