Lyrics La Machine - Bernard Lavilliers
J'ai
mis
en
marche
La
machine-poussé
la
fiévre
au
maximum
Bouge
tes
fesses
adrénaline-belle
de
nuit-fumées
d'opium
Je
te
pénétre
et
je
me
damne-j'habite
un
hotel
d'étangers
Ou
dorment
d'étranges
gitanes
aux
longues
jambes
dénudées
La
caresse
de
leur
souffle
lourd
me
donne
des
frissons
sur
la
peau
Ma
musique
est
un
philtre
noir
qui
agace
leur
libido
C'est
la
beauté
du
désespoir
qui
disparait
sans
dire
un
mot
Le
batteur
au
centre
de
tout
frappe
encore-frappe
encore
Frappe-frappe
Qui
aime
les
mots-pénètre
la
musique
Qui
aime
les
mots-caresse
la
musique
Qui
aime
les
mots-baise
avec
la
musique
Qui
aime
les
mots-pénètre
la
musique
Des
mots-des
mots-encore
des
mots-tu
as
tellement
de
choses
a
dire
Il
y
a
une
urgence
a
exprimer
que
rien
ne
s'arrange
ou
bien
pire
Tout
se
bouscule
dans
un
cri-le
degré-le
poids
et
le
risque
Mais
il
n'y
a
pas
que
le
tempo
qui
peut
prouver
que
tu
existes
Il
y
a
aussi
un
souffle
chaud
qui
sort
de
l'ampli
du
bassiste
Un
ciel
de
métal
déchiré
occupant
les
doigts
du
guitariste
Et
puis"Coltrane"ressuscité
qui
pousse
au
crime
et
qui
insiste
Le
batteur
au
centre
de
tout
frappe
encore-frappe
encore
Frappe-frappe
Qui
aime
les
mots-pénètre
la
musique
Des
doigts
frappent
la
peau
tendue
et
rendent
la
nuit
magnétique
Les
mots
sont
avalés
tout
crus
avec
leurs
saveurs
érotiques
Le
rythme
est
là
comme
la
rue
un
soir
de
cuite
magnifique
Et
toute
la
ville
se
penche
pour
voir
dans
la
cave
enfumée
Des
aphrodites
bouger
des
hanches
sur
des
poèmes
échevélés
C'est
la
fièvre
des
souterrains
qui
prend
les
femmes
a
la
luxure
Et
fait
oublier
le
matin
qui
vient
sur
nous
a
toute
allure
Le
batteur
au
centre
de
tout
frappe
encore-frappe
encore
Frappe-frappe
Qui
aime
les
mots-pénètre
la
musique
1 Préface
2 Audit
3 Le Venin
4 Capitaine Des Sables
5 Exil
6 Romeo Machado
7 La Machine
8 Chiens De Guerre
9 Vou Embora
10 Road Movie
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