Lyrics D'un monde muet - Chiens de Paille feat. Samm de Coloquinte
J'apprends
à
lire
entre
les
lignes,
l'espace
entre
elle
et
lui
L'encre
et
les
livres,
Entre
et
délivre
mon
coeur
de
ses
Chaînes,
me
sentir
libre
de
dire
"je
t'aime"
Qu'on
ne
finira
pas
comme
l'oedipe
de
Thèbes
Tous
les
mots
doux
et
les
gestes
Délicats
que
je
n'ai
pas
eu
à
ton
égard
Mille
regrets
mon
amour,
C'est
un
cœur
d'enfant
qu'on
égare
en
grandissant
Que
ton
cœur
ne
creuse
pas
l'écart,
n
E
croise
pas
ceux
des
gars
qui
n'ont
d'autres
vœux
que
tu
écartes
D'être
une
garce
et
que
tu
n'aies
gare
la
force
d'aimer
Prends
garde
à
ce
monde
froid
où
se
Montrer
soi
est
considéré
comme
une
faiblesse
Une
épaisse
couche,
masque,
un
voile,
vision
trouble,
décalée
Des
galets
dans
le
sac,
t'es
calé
au
moindre
geste
Lesté,
à
croire
que
les
sentiments
gênent,
otage
de
protocoles
futiles
N'attends
pas
ad
vitam
eternam
pour
les
serrer
dans
tes
bras
Dur
de
rester
brave
tant
l'époque
Déprave,
garder
son
coeur
intact
et
son
frère
Chérir
son
père
et
sa
mère
et
leur
dire,
tant
qu'ils
respirent
Il
se
peut
qu'on
extirpe
un
peu
d'amour
de
ces
terres
arides
Que
le
miracle
d'un
sourire
réanime
"I'm
not
afraid
of
the
storm"
La
dernière
fois
que
j'ai
dis
"je
t'aime"?
Je
me
rappelle
plus
Les
années
usent
et
malgré
moi,
j
E
cherche
pas
d'excuse,
c'est
a
croire
que
j'ai
jamais
pu
Si
j'avais
su
combien
c'est
Défendu,
les
gens,
les
uns
contre
les
autres
De
vraies
résidences
de
luxe
et
comment
descendre
ce
mur
Cette
épaisse
armure
qu'on
se
construit
comme
une
pesante
cellule
C'est
tellement
dur
d'en
être
à
se
dire:
"
Il
fallait
juste"
mais
on
n'est
que
ce
qu'on
fait
Longtemps,
on
ignore
ce
qui
compte,
tu
sais
Et
on
se
complait
dans
ce
qui
en
fait
L'office,
parce
que
comprendre
terrorise
De
grandes
théories?
Non,
je
parle
de
ce
qu'on
évite
Touché
au
vif,
mes
plaies
m'y
obligent
J'ai
que
ce
petit
pansement
pour
cette
amputation
Moi
ma
vie,
j'ai
bouffé
sa
part
de
poésie
Je
te
demande
pardon
si
dans
mes
Yeux
y'a
jamais
eu
ce
que
tu
voulais
lire
J'avais
pas
vécu
et
si
peur
de
pas
être
si
dur
qu'on
pouvait
le
dire
Préférant
courir
plutôt
que
m'ouvrir,
j'ai
fuis
A
force,
j'ai
plus
couru
que
pour
Courir,
priant
pour,
un
jour,
juste
aboutir
Je
ne
cours
plus
que
pour
mourir
Maintenant
que
c'est
le
silence,
que
le
vide
est
grand
dans
la
pièce
Dans
ma
tête
l'évidence
en
atteste:
je
crains
plus
la
tempête
"I'm
not
afraid
of
the
storm"
Si
seulement
j'avais
le
verbe
juste
et
le
geste
Au
lieu
de
ça,
maladresses
et
non-dits
s'accumulent
Entre
mon
cœur
et
le
reste,
le
mur
du
silence
culmine
Ce
texte,
c'est
pas
grand
chose
C'est
juste
une
part
de
torts
qu'on
cache
entre
autres
C'est
parce
qu'on
est
tous
une
fois
en
Cause,
que
les
mots
soulagent
du
remords.
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