Lyrics Certes elle n'était pas - Georges Chelon
Certes,
elle
n'était
pas
femme
et
charmante
en
vain
Mais
le
terrestre
en
elle
avait
un
air
divin
Des
flammes
frissonnaient
sur
ses
lèvres
hardies
Elle
acceptait
l'amour
et
tous
ses
incendies
Rêvait
au
tutoiement,
se
risquait
pas
à
pas
Ne
se
refusait
point
nette,
ne
se
livrait
pas
Sa
tendre
obéissance
était
haute
et
sereine
Elle
savait
se
faire
esclave
et
rester
reine
Suprême
grâce
et
quoi
de
plus
inattendu
Que
d'avoir
tout
donné
sans
avoir
rien
perdu
Certes,
elle
n'était
pas
femme
et
charmante
en
vain
Mais
le
terrestre
en
elle
avait
un
air
divin
Elle
était
nue
avec
un
abandon
sublime
Et
couchée
en
un
lit
semblait
sur
une
cime
À
mesure
qu'en
elle
entrait
l'amour
vainqueur
On
eût
dit
que
le
ciel
lui
jaillissait
du
cœur
Elle
vous
caressait
avec
de
la
lumière
La
nudité
des
pieds
fait
la
marche
plus
fière
Chez
ces
êtres
pétris
d'idéale
beauté
Il
lui
venait
dans
l'ombre
au
front
une
clarté
Pareille
à
la
nocturne
auréole
des
pôles
À
travers
les
baisers
de
ses
blanches
épaules
On
croyait
voir
sortir
deux
ailes
lentement
Son
regard
était
bleu
d'un
bleu
de
firmament
Et
c'était
la
grandeur
de
cette
femme
étrange
Qu'en
cessant
d'être
vierge
elle
devenait
ange
Certes,
elle
n'était
pas
femme
et
charmante
en
vain
Mais
le
terrestre
en
elle
avait
un
air
divin
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