Lyrics Monologue de sourd - Lorage
Parfois
je
craque
je
deviens
insomniaque
J'sens
l'envie
d'arrêter
le
rap
J'gaspille
toutes
ces
nuits
à
gratter
sur
des
feuilles
A4
Je
ressens
ce
que
vivais
Van
Gogh
J'm'endors
jamais
sur
mes
deux
oreilles
Je
vois
la
nuit
dans
son
plus
simple
appareil
On
vit
la
vie
sans
capitale
du
rap
J'me
réveille
d'un
rêve
où
j'voulais
Faire
de
Fribourg
la
capitale
du
rap
Dis-leur
qu'au
moins
j'aurai
tenté
ma
chance
J'enterrerai
pas
ce
rêve
de
gosse
dans
l'jardin
secret
de
ma
chambre
On
estime
de
moi
qui
aimerait
que
j'me
coupe
la
langue
et
Voudrait
entrevoir
au
moins
une
fois
une
petite
étincelle
de
talent
J'ai
du
mauvais
sang
j'prends
chaque
remarque
dans
le
mauvais
sens
C'est
comme
faire
un
plein
de
diesel
dans
mon
essence
Ça
rap
p'tit
à
demi-mot
comme
le
sourire
à
demi-mort
Et
on
n'en
branle
pas
une
mais
on
voudrait
le
succès
à
Robert
De
Niro
Je
regrette
d'avoir
fait
la
fête
quand
le
soleil
se
lève
Et
chaque
semaine
les
mêmes
résolutions
se
soulèvent
J'en
ai
marre
l'inspiration
se
fait
rare
mon
Feeling
avec
le
rap
se
noie
dans
la
mare
de
mes
erreurs
Faut
que
j'arrête
ma
course
vers
ce
précipice
J'en
peux
plus
d'écrire
Et
c'est
sûrement
parce
que
j'en
peux
plus
d'être
ivre
J'me
sens
comme
un
animal
en
cage
mes
rimes
Stagnent
et
mon
vague
à
l'âme
s'amalgame
sur
le
macadam
J'attends
la
chance
sans
patience
quand
le
monde
applaudira
Toi
tu
crieras
celui-là
c'est
la
perle
rare
À
chaque
fois
je
procrastine
ces
croche-pattes
à
mon
estime
Quand
la
ritaline
me
sert
de
dioxyde
de
rythme
Ambition
royale
peur
de
les
affronter
à
la
loyale
J'aime
pas
trop
la
nage
j'suis
bien
meilleur
à
la
noyade
Mes
excès
coupent
mes
accès
au
succès
Et
mes
erreurs
de
textuelle
en
français
se
succèdent
steuplé
Explique-moi
pourquoi
on
s'égare
avec
mes
potes
(Ou
tout
simplement
pourquoi
c'est
plus
comme
à
l'époque)
Je
me
vois
comme
un
aveugle
attendant
l'aide
d'un
prophète
J'ai
ce
mal
de
mer
qui
passe
pas
avec
Ibuprofène
Les
gens
changent,
les
confidences
sont
en
libre
échange
Un
secret
n'est
plus
étanche
et
une
amitié
part
en
cendres
Les
factures
s'empilent
et
les
mauvais
coups
de
fil
s'invitent
Alors
je
déprime
devant
ce
verre
de
Gin
à
moitié
vide
J'en
veux
plus
de
cette
vie
grise
je
me
laisse
emporter
par
la
brise
Après
la
tempête
parait
que
le
soleil
brille
Époque
inaudible
et
trap
inodore
le
rap
n'a
plus
Rien
à
perdre
comme
un
clochard
qui
mange
son
labrador
L'instrumentale
m'a
donné
son
amitié
Et
tu
verras,
la
musique
c'est
pas
seulement
donner
son
âme
au
diable
J'suis
un
homme
hyper
sensible
et
à
fleur
de
peau
J'ai
envie
d'pleurer
quand
le
moindre
souci
m'effleure
l'épaule
Quand
les
autres
rient
moi
je
ris
jaune
et
j'trouve
pas
Ça
drôle
de
voir
nos
parents
bosser
comme
des
sados-masos
J'vis
ma
vie
en
attendant
de
mourir
J'fais
semblant
de
sourire
Graine
de
star
enterrée
dans
un
terreau
pourri
Tout
va
trop
vite
j'arrive
plus
à
suivre
c'que
j'suis
en
train
d'vivre
J'me
suis
attaché
sur
les
rails
de
mon
train
de
vie
J'quitte
la
fête
sans
dire
au
revoir
j'ai
ce
penchant
borderline
Sans
raison
d'une
seconde
à
l'autre
au
bord
des
larmes
C'est
attristant
à
20
ans
on
attend
de
voir
venir
la
retraite
Faire
enfin
ce
qu'on
aime
de
nos
dix
doigts
bourrés
d'arthrite
J'serai
jamais
un
rappeur
exceptionnel
Matez
où
le
vent
me
mène
J'ai
six
dépressions
sous
les
semelles
La
vie
est
belle
encore
un
peu
et
j'en
chiale
On
me
viole
pas
dans
mes
rêves
Appelle
moi
sucker
punch-line
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