Lyrics F. Gall commentaire souvenirs (Mademoiselle Chang) 4:40 - Michel Berger

Loin de ses origines, de son histoire
Elle cherche à perdre la mémoire

Un jour j'suis arrivée au studio et il venait de finir
Les musiciens et lui, cette chanson et ils étaient content comme des fous
Et moi j'ai tellement aimé tout de suite la rythmique, angoissant, un peu étrange

Mademoiselle Chang
Tout ce qu'elle demande
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là
Mademoiselle Chang
Si vous savez être tendre

Encore un texte qui décrit

Elle se rapproche de vous

Il était toujours touché par les choses qui se passaient et il a eu envie d'en parler à travers ce texte

Elle vous dit dans sa langue
Des mots qu'on dit partout.
L'amour, elle l'appelle "Solana"
Mais l'amour l'a oubliée là

Ce sont des portraits en fait, de gens

Mademoiselle Chang, mademoiselle Chang
Mademoiselle Chang
Loin, elle s'est cachée derrière son regard

Mademoiselle Chang, c'était le moment des boat people

Toutes ses joies et tous ses désespoirs
Loin, son incorrigible espérance

Mademoiselle Chang, ça parle du déracinement
De la douleur des gens de vivre loin de chez eux

Son sourire c'est son arme blanche
Mademoiselle Chang
Tout ce qu'elle demande
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là
Mademoiselle Chang
Si vous savez être tendre

Quel malheur à travers ces phrases, ces lignes
Mademoiselle Chang quelle solitude, déracinée, oui

Elle vous dit dans sa langue
Des mots qu'on dit partout
L'amour, elle l'appelle "Solana"
Mais l'amour l'a oubliée là

Très réussie cette rythmique je trouve

Mademoiselle Chang, mademoiselle Chang
Si vous savez être tendre
Elle se met dans vos bras

Malheureusement les boat people n'ont pas disparu
Ils venaient d'Asie dans ces années-là mais aujourd'hui ils viennent d'Afrique
Mademoiselle Chang ça continue, ça existe toujours

Que vous ne comprenez pas
Mademoiselle Chang
Mademoiselle Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Mademoiselle Chang
Mademoiselle Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang
Mademoiselle Chang
Mademoiselle Chang
Chang, Chang, Chang
Chang, Chang, Chang