Lyrics La débandade - Michel Sardou
(Pierre
Delanoë/Jacques
Revaux/Michel
Sardou)
Il
y
a
dans
l'air
que
l'on
respire
comme
une
odeur
comme
un
malaise.
Tous
les
rats
s'apprêtent
à
partir,
ne
vois-tu
rien
de
ta
falaise?
Il
y
a
dans
les
studios-délires
comme
un
vieux
son
de
Carmagnole.
Sœur
Anne,
si
tu
n'vois
rien
venir,
ou
tu
es
sourde,
ou
tu
es
folle.
Il
y
a
dans
les
années
qui
viennent
comme
un
retour
au
vent
d'histoire
Un
vieux
partisan
dans
la
plaine,
croissant
de
lune
et
drapeau
noir.
Le
vent
ne
sait
plus
où
il
souffle,
ça
tourbillonne
ça
rend
colère
Le
cul
posé
entre
deux
gouffres
beaucoup
plus
profonds
que
la
mer.
Rigolez
pas,
mes
camarades,
la
débandade,
c'est
pour
demain.
Rigolez,
pas
mes
camarades,
la
débandade,
c'est
pour
demain.
J'ai
des
voyages
en
cavalcades,
billet
d'avion,
chemin
de
fer.
Je
sens
monter
des
barricades
comme
des
cailloux
dans
mes
artères.
Je
tourne
en
rond
dans
ma
caverne,
moitié
furieux,
moitié
soumis
Avec
en
prime,
à
ma
lanterne,
une
tristesse
indéfinie.
Rigolez,
pas
mes
camarades,
la
débandade,
c'est
pour
demain.
Rigolez,
pas
mes
camarades,
la
débandade,
c'est
pour
demain.
À
la
fin
des
journées
qui
passent,
quand
on
est
seul,
quand
ça
va
mieux
Lorsqu'on
remet
nos
rêves
en
place,
qu'on
s'imagine
vingt
ans
plus
vieux
Quels
sont
les
hommes
qui
pourront
dire
"On
a
fait
ce
qu'on
a
voulu"?
Sœur
Anne,
si
tu
n'vois
rien
venir,
c'est
plus
la
peine,
on
est
foutus.
Rigolez,
pas
mes
camarades,
la
débandade,
c'est
pour
demain.
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