Lyrics Le swing parlé du président - Sanseverino

Mon Président, je sais qu'tu l'sais
Mais j'te l'redis, comme ça c'est fait
(On peut s'parler, hein?)
Il faut à peu près 50 ans
Pour bien refroidir complètement
Un réacteur de taille moyenne
D'une bonne centrale, genre comme les tiennes
(Enfin, les nôtres, quoi)
Si on stoppait le nucléaire?

Si j'te dis ça, ce n'est pas pour
Faire mon aigri ou des discours
Scientifiques ni pointus, jamais
Car même toi, tu t'endormirais
Je te propose un truc facile
Et après, je te laisse tranquille
Je sais qu'c'est dur, mais tu peux l'faire
Veux-tu stopper le nucléaire?

Ce que tu devrais faire aussi
Au congrès des Nations Unies
C'est dire modestement "Les gars
Y'a plus aucune centrale chez moi
(Et hop, tout balayé)
Au début, je croyais vraiment
Contenter quelques mécontents
(À force d'écouter tout l'monde, aussi)
Mais j'ai trouvé ça fantastique
And I say "no bombes atomiques"

Babas cools en Birkenstock
Jeunes Allemandes non épilées
Contre catholiques pratiquants
Vendéens et jeunes curés
Marchands d'uranium, socialistes
Humanistes convaincus
Ex-fans de ZZ Top
Anciens barbus

Ils hurlent tous "Et l'armement?
Que va-t-on faire de nos savants?"
(Ah ben oui, ça c'est un problème)
Tu leurs réponds "Vous êtes tarés
Et vos centrales vont exploser"
(Cancers de la thyroïde)
Et puis tu fais semblant d'sortir
Et tu les laisses réagir
(Regarde, regarde)
Tu s'ras étonné de les voir
Te courir après dans l'couloir

À part deux trois teigneux dangereux
Et cinq ou six mecs ennuyeux
Beaucoup qui pensent déjà comme toi
Se réveilleront et te diront
"L'électricité va manquer"
Là, c'est à toi de répliquer
(Alors là, tu sors ton joker, tu vas dire vraiment tout c'que t'as)
"Les éoliennes, justement
Ça fait du courant gratuitement"

Pas de soucis, pas de calcaire
Abandonnons le nucléaire
Fermons les centrales pour de bon
Pour nos enfants, c'était pas bon
Et perdons, une fois pour toute
La course à l'armement, et toute
La Terre nous criera "Victoire"
On entrera dans l'histoire
À nous la gloire

Peace and Love, mon Président