Lyrics La preuve par 3 - Saïan Supa Crew
Stop,
les
gars
eh
Bon
okay,
okay,
vous
avez
gagné
Vous
avez
gagné,
hé,
hé
La
différence
entre
un
bougnoul
et
un
bamboula?
Bah
y
en
a
pas,
puisque
le
bougnoul,
il
monte
pas
aux
arbres
Mais
oui,
je
suis
noir
mais
je
suis
pas
africain
Je
suis
antillais
des
antilles
Je
pense
qu'il
faut
laisser
notre
France
à
nos
français
Hé,
tu
rappes
toi?
Oui,
j'rappe
un
petit
peu
Mais
depuis
quand
il
rappe
le
Jean-Michel?
Non,
non,
non,
je
ne
dis
pas
que
les
gens
de
couleurs
sont
différents
Je
dis
simplement
que
leur
culture
est
totalement
dépassée
Les
étrangers,
moi,
ils
me
dérangent
pas
Du
moment
qu'ils
restent
chez
eux
Mes
cocos,
en
vous
je
vois
mon
caca
et
Giant
Coocoo
J'aime
pas
trop
ces
habits
mais
sur
vous
ça
va
Une
odeur
de
cul,
ça
cocotte,
mon
majeur
vous
fait
coucou
L'affiche
si
je
devais
m'habiller
comme
ça
Vous
sortez
de
votre
cocon,
une
invasion
à
la
cocoon
La
rap-dance
bizarre
mais
vous
avez
ça
dans
la
peau
Le
pire
c'est
que
vous
êtes
kiffés
par
mes
blanches
coucounes
Le
sport,
la
chanson,
vous
êtes
forts
en
tout,
c'en
est
trop
Ah,
ouh,
he,
ya
he,
ya
he
Ah,
ouh,
he,
ya
he,
ya
he
Plus
de
400
ans
d'esclavage,
ça
ne
leur
suffit
pas
et
le
résultat
À
l'aube
du
nouveau
millénaire
règne
encore
le
même
climat
La
violence
n'est
plus
physique,
elle
est
morale
et
de
surcroit
De
jours
en
jours
elle
accroit,
le
peuple
noir
en
est
la
proie
Vous
n'êtes
supérieurs
en
quoi
que
ce
soit
Si
oui
en
quoi?
J'crois
vos
esprits
sont
trop
étroits
Car
nous
sommes
quasiment
tous
similaires
Mais
en
perpétuelle
guerre,
cela
à
cause
d'une
différence
d'épiderme
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
Pourquoi
être
l'inspecteur
Maigret?
Pour
savoir
qui
me
vole,
qui
m'agresse
Ce
sont
toujours
ces
maghrébins
L'économie
de
la
France
est
maigre,
eh
ben
C'est
de
la
faute
de
ces
bougnouls
Cet
été
au
camping
j'ai
mis
l'grapin
sur
un
d'ces
oufs
qui
allait
prendre
mon
grille-pain
On
est
barge,
hein?
On
en
héberge
un
Et
c'est
toute
une
famille
qui
se
ramène
avec
des
moutons
qu'ils
égorgent
Un
matin
je
voudrais
me
lever
sans
qu'il
y
ait
tous
ces
boutons
Histoire
d'être
seul
ici
(oui)
C'est
pour
cela
que
je
sollicite
le
national
front
Pour
nettoyer
ce
que
salissent
ces
hystériques
qui
n'ont
pas
mon
teint
Bleu,
blanc,
rouge,
moi
de
mon
temps,
de
mon
temps
Y
avait
moins
d'Cheb
Khaled
et
beaucoup
plus
d'Yves
Montand
Alors
toi
t'es
con,
puis
t'es
laid
Comme
eux
ceux
qu'aiment
pas
les
bicots,
buttez-les
Tous
illico
foutez-les
par
terre
puis
tous
piétinez-les
T'facon
l'raciste,
c'est
les
gars
borgnes
et
qui
aiment
pas
Rachid
Ça
joue
le
fasciste
mais,
crois-moi
dans
le
fond
ça
kiffe
l'huile
d'arachide
Et
je
parie
qu'à
la
récré
c'était
la
même,
à
l'époque
de
l'hiver
à
l'été,
la
même
T'alertais
le
maitre
pour
t'plaindre
sans
cesse
de
Kamel
Maintenant
t'apprécies
Khaled,
mais
quand
on
t'tapes
tu
scandes
"à
l'aide"
Désolé
mais,
j'ai
du
mal
à
croire
qu'en
fait
Aicha,
tu
la
trouvais
pas
laide
On
sent
l'malaise
dès
qu't'ouvres
la
bouche,
y
a
qu'des
conneries,
des
foutaises
Jette-toi
d'une
falaise
car
quand
t'es
là,
j'suis
mal
à
l'aise
C'est
simple,
c'est
simple,
tu
ne
peux
pas
avoir
le
beurre,
l'argent
du
beurre
La
beurette,
sa
bonne
humeur
et
en
plus
qu'on
t'accueille
avec
un
sourire
balaise
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
Les
problèmes
raciaux
sont
si
denses
Que
mon
esprit
suit
un
mauvais
chemin
et
font
que
je
suis
raciste
Alors
je
n'aime
ni
toi,
ni
tes
femmes,
ni
tes
gosses,
gars
ni
que
tu
me
kiffes
Ni
que
tu
kiffes
mon
béret
t'as
vu
T'as
vu
comment
tu
pues,
quand
tu
cavales
derrière
moi
T'as
vomment
tu
sues,
1001
nuits
dans
mes
ve-ca,
n'y
pense
pas
Car
tu
sais,
chez
moi
ils
pensent
tous
comme
ça,
ça
fait
mal
Un
coup
de
pied
dans
la
figure,
j'en
sais
quelque
chose
Dans
la
police,
ils
assurent,
pour
moi
les
blancs
sont
tous
mauvais
Et
c'est
toujours
les
mêmes
qui
paient
Réaction
hostile
quand
je
tends
la
main
Je
ne
comprends
pas,
je
retenterai
demain
Je
ne
suis
qu'un
babtou,
sur
ma
peau
ça
gaze
partout
On
base
tous
les
mots,
vices,
fléaux
sur
moi,
tout
y
passe,
tout
Si
je
respecte
un
minimum
ma
race,
ça
t'agresse
Je
prends
le
risque
que
tu
m'terrasses
Quand
je
respecte
un
maximum
ta
race
tu
m'agresses
Il
ne
me
reste
même
plus
de
race
Que
veux-tu
que
je
fasse?
T'aimerais
bien
que
j'efface
tout,
comme
par
tour
de
magie
T'imagines
changer
tout,
du
tout,
tout
autour
de
toi,
moi
sans
atout
Mais,
t'auras
pris
la
place
du
sale
babtou
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
Il
y
a
de
quoi
se
faire
du
souci
Quant
au
devenir
de
l'homme
sur
la
planète
À
commencer
par
ce
pays
Dans
lequel
je
vis,
où
l'on
cultive
la
différence
Laissant
l'unité
dans
l'oubli
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