Lyrics Collision - Sinik
S.I.N.I.K
YOUSSOUPHA
Collision
Le
côté
malsain
Le
6 juin
dans
les
bacs!
J'suis
né
au
Bled,
au
Zaïre,
l'Afrique
ma
béquille,
Nourri
au
blues
de
Biggi
mon
nom
c'est
Youss
Ma
Biki
Frère,
je
viens
de
loin,
bon
élève
gentil
mec,
Téma
la
grosse
paire
de
lèvre,
je
suis
noir
fier
de
l'être,
Venu
en
France
à
9 piges,
une
ardoise
dans
mon
keuss,
88
me
voilà,
j'ai
le
Val
d'Oise
dans
mon
cur,
Glacé
par
le
froid
allergique
à
l'air
libre,
Je
roule
ma
bosse
à
Sergi
petit
appart'
aux
RJ,
Les
flics,
non
merci,
j'imagine
mon
Bercy
De
percer,
parce
que
Solaar
et
Nique
Ta
Mère
m'ont
bercé,
Je
suis
brave
et
battant,
fuck
les
drames
qui
m'attendent,
Le
sourire
brave,
éclatant
devant
les
bras
de
ma
tante,
Inséparable
de
mes
zincs
du
9-5,
Au
tier-quar
les
guns
claquent,
C'est
ça
la
vie
d'un
jeune
black,
Les
nouvelles
sont
mauvaises,
C'est
sur
un
simple
coup
de
fil
que
j'ai
du
perdre
le
goût
de
vivre,
Parce
que
ma
mère
est
partie
pour
un
môme
de
10
piges,
C'est
tragique
j'comprends
mieux
pourquoi
mon
cur
est
fragile,
Alors
je
plonge
dans
mes
livres,
attentif
au
tableau,
Les
études,
la
cantine,
faut
j'donne
des
tunes
à
tantine,
C'était
l'époque,
beat
box
devant
les
halls,
Tip-Top
était
l'école,
Hip-hop
était
les
codes,
Chintoc
était
le
mode,
Frère,
mes
premiers
sons
c'est
pas
de
la
disco,
Moi
je
rap
ma
vie,
mes
ennuis
fiscaux,
Chez
moi
c'est
maladif,
Les
mots
me
blessent,
le
son
me
canalise,
Frère
l'inspiration
me
vient
sans
Cannabis,
La
rue
me
paralyse,
ici
ça
pue
la
pisse,
Man
je
suis
ghetto
je
serre
la
pince
j'évite
de
faire
la
bise,
Les
épreuves
m'ont
tiré
Vers
le
bas,
14
ans
quand
les
huissiers
m'ont
viré,
J'ai
beau
dire
que
je
vais
bien
que
j'en
ai
rien
à
cirer,
J'suis
touché,
la
vérité
c'est
que
j'arrête
pas
d'me
moucher,
Parce
que
de
coups
nos
vies
sont
rythmés,
bientôt
c'est
l'an
2000,
man
Les
gardes
à
vue
sont
filmées,
les
flics
me
traitent
de
pigmé,
Rapide
est
mon
ascension,
le
bac
avec
la
mention,
Le
street
est
dans
mes
hormones,
l'Afrique
devant
la
Sorbonne,
Que
des
journées
de
12
heures,
archétype
Du
branleur
comme
un
looser
j'fais
du
télé-marquetting,
Bachelier
mais
chômeur
je
fuck
le
monde
du
travail,
J'suis
dans
la
merde
à
plein
temps,
Du
haut
de
mes
24
printemps,
Yeah,
en
2005
j'me
lance,
j'écris
des
rimes
avec
mon
beau
stylo,
J'bosse
dans
le
studio
avec
mon
pote
Phylo,
En
2007
je
craque,
première
album
solo,
Mode
Molo
Fuck!
si
c'est
pas
lui
ça
sera
son
pote
Naulo,
Quand
le
travail
fini
par
payer,
depuis
je
fais
du
profit,
Je
rempli
à
la
Gofi,
En
vie
tant
que
possible,
fuck
la
langue
de
Shakespeare,???
Me
batte
moi,
je
rap
tant
que
je
respire,
En
route
était
mon
histoire,
les
mecs
qui
viennent
de
chez
moi
ne
marchent
que
pour
avancer,
Espoir
du
pera
français,
En
2009
tout
change,
mon
fils
Malik
me
mène
en
bateau,
C'est
plus
Papa
Wemba
mais
papa
gâteau,
Du
coup
la
vie
s'éclaircit
dis
le
à
personne,
mais
perso,
Moi
j'suis
comme
un
fou
devant
son
berceau,
Mon
père
je
pars
au
casse
pipe
mais
n'oublies
pas
je
suis
avant
tout,
Youssoupha
lyricsiste
de
Bantou!
Le
monde
m'a
condamné
pour
rien,
alors
comment
lui
dire,
Allez
fuck
Amélie
Poulain,
moi
j'n'ai
que
le
crapuleux
destin
de
Thomas
Idir,
Vous
dire
que
le
métissage
renforce
ou
fragilise,
Pur
Parisien
enfant,
j'relie
la
France
avec
la
Kabylie,
Même
si
mon
enfance
me
déstabilise,
Mon
père
subit
l'offense
taffe
à
la
souffrance
mais
jamais
ne
rentabilise,
Mis
à
la
rue,
parents
anéantis
et
trop
piégés,
Et
il
m'est
apparu
qu'ils
m'ont
menti
pour
mieux
me
protéger,
Trop
légers
sont
les
flashback
de
cette
époque,
Black-Black
étaient
mes
potes,
Bare-Bare
était
l'escorte,
Dare-dare
j'me
téléporte,
Mon
innocence
est
intacte,
Les
Ulys
m'ouvrent
leurs
portes,
1984,
C'est
rue
des
Bergères
et
la
jungle,
Fait
de
mégères
et
de
dingues,
Pas
que
de
misère
et
de
flingues,
Même
si
c'est
l'hiver
et
je
trinque,
Noyé
dans
un
océan
de
tours
encore
très
jeune
et
sage,
La
tête
qui
tourne
quand
je
me
retrouve
au
13ème
étage,
Derrière
les
cages
d'escalier,
la
douleur
de
nos
blocs,
Mes
voisins
de
palier
ont
les
couleurs
des
4 coins
du
globe,
On
est
tous
pote,
à
une
famille
on
s'apparente,
A
défendre
le
même
code
91
940,
Mais
j'ai
des
carences
au
collège,
transparent
et
en
colère,
Et
puis
tout
ce
carcan
scolaire,
Aucun
de
mes
parents
ne
tolère,
Jamais,
j'aimais
la
rue
alors
la
rue
m'a
fait
la
bise,
La
débrouillardise
et
la
ruse
avec
Will
Scala
et
Bigs,
Oui
oui,
voilà
le
biz
Oui
oui,
voilà
le
brings
nan,
Jeune
délinquant
y
a
pas
de
quoi
casser
des
briques
nan,
Quelques
vols,
quelques
trafics
Affolent
les
graphiques,
Les
sales
flics
de
l'Arkansas
patrouillent
à
l'Osmensas,
Qui
a
donné
mon
blaze?
Scred
dans
mes
esquives,
Je
regardais
DBZ
quand
a
débarqué
la
perquise,
Mon
père
crise
devant
son
bad
boy
qui
va
trop
vite,
Quand
il
me
gifle
je
sais
qu'il
a
été
un
cow-boy
dans
une
autre
vie,
Ces
poches
se
vident,
au
chômage
pas
une
chance,
Ni
dommages
ni
indulgence,
On
déménage
dans
l'urgence,
Ma
gueule,
on
s'débrouille
seul,
avec
mon
père
comme
des
brutes,
Que
les
amis
qu'on
a
aidé
aille
se
faire
enculer
par
Belzébuth,
J'traine
ma
réput'
loin
du
quartier
de
mon
cur,
On
emménage
dans
un
taudis,
je
suis
maudit
et
j'en
ai
des
rancurs,
Mon
grand
cur
je
l'ai
gerbé,
J'mets
tout
dans
le
verbe
et
je
tourne,
rappe
mes
doutes
du
RER
B,
Des
rêves
de
foot
mais
ma
vie
est
un
grand
désordre,
18
piges
à
trainer,
c'est
mort
pour
s'entrainer
au
camp
des
loges,
En
avançant,
j'rêve
d'être
numéro
10,
Mais
me
voilà
avant
centre
dans
la
cours
de
Fleuris-Mérogis,
Mon
registre
carcéral
n'en
ai
qu'à
ses
débuts,
Mais
heureusement
que
j'ai
le
rap
les
rimes
que
je
débusque,
Et
je
débute,
peu
de
cash
car
on
était
pas
pété
de
maille,
Assassin
des
clashs
bien
avant
8miles,
J'suis
à
des
miles
d'un
rap
game,
hostile,
Moi
je
n'ai
guère
ton
style,
te
fais
la
guerre
à
dégaine
ton
style,
J'me
fais
rare
mais
j'ai
mes
plans
mec,
Et
c'est
pas
grave
si
la
moitié
du
rap
me
prend
juste
pour
un
blanc-bec,
Le
problème:
la
prison
me
fait
trop
mal,
Le
label
qui
m'aidera
à
me
faire
la
belle
s'appellera
Six-O-Nine,
J'me
fixe
au
mic,
un
diamant
à
mes
côtés,
Boycotté,
j'mets
à
l'amende,
mon
testament
du
bon
côté,
J'ai
récolté
de
quoi
rendre
ma
vie
plus
stable,
Mais
trop
d'amitiés
ont
sauté
quelques
gros
album
plus
tard,
Ma
plus
belle
gloire
ce
ne
sont
pas
mes
disques
d'or,
Mais
toute
ma
vie
sur
le
visage
de
ma
fille
quand
je
la
vois
qui
dort,
Et
je
lui
donne
tout
mon
amour
depuis,
Le
sommeil
nous
épuise,
je
serais
le
soleil
de
ses
jours
de
pluie,
Car
j'suis
le
même
sous
mon
k-way,
Ma
vie
est
délicate,
S.I.N.I.K
bababa
ba
ouais!
Attention! Feel free to leave feedback.