Lyrics L'internationale - Stéphane Grappelli
Debout,
les
damnés
de
la
terre
Debout,
les
forçats
de
la
faim
La
raison
tonne
en
son
cratère,
C'est
l'éruption
de
la
faim.
Du
passé
faisons
table
rase,
Foule
esclave,
debout,
debout
Le
monde
va
changer
de
base,
Nous
ne
sommes
rien,
soyons
tout.
C'est
la
lutte
finale
Groupons
nous
et
demain
L'Internationale
Sera
le
genre
humain.
C'est
la
lutte
finale
Groupons
nous
et
demain
L'Internationale
Sera
le
genre
humain.
Il
n'est
pas
de
sauveurs
suprêmes
Ni
Dieu,
ni
César,
ni
Tribun,
Producteurs,
sauvons-nous
nous-mêmes
Décrétons
le
salut
commun.
Pour
que
le
voleur
rende
gorge,
Pour
tirer
l'esprit
du
cachot,
Soufflons
nous-mêmes
notre
forge,
Battons
le
fer
tant
qu'il
est
chaud.
L'État
comprime
et
la
Loi
triche,
L'impôt
saigne
le
malheureux;
Nul
devoir
ne
s'impose
au
riche;
Le
droit
du
pauvre
est
un
mot
creux
C'est
assez
languir
en
tutelle,
L'Égalité
veut
d'autres
lois;
"Pas
de
droits
sans
devoirs,
dit-elle
Égaux
pas
de
devoirs
sans
droits."
Hideux
dans
leur
apothéose,
Les
rois
de
la
mine
et
du
rail
Ont-ils
jamais
fait
autre
chose
Que
dévaliser
le
travail?
Dans
les
coffres-forts
de
la
banque
Ce
qu'il
a
crée
s'est
fondu,
En
décrétant
qu'on
le
lui
rende,
Le
peuple
ne
veut
que
son
dû.
Les
rois
nous
saoulaient
de
fumée,
Paix
entre
nous,
guerre
aux
Tyrans
Appliquons
la
grève
aux
armées,
Crosse
en
l'air
et
rompons
les
rangs!
S'ils
s'obstinent
ces
cannibales
A
faire
de
nous
des
héros,
Ils
sauront
bientôt
que
nos
balles
Sont
pour
nos
propres
généraux.
Ouvriers,
paysans,
nous
sommes
Le
grand
parti
des
travailleurs,
La
terre
n'appartient
qu'aux
hommes,
L'oisif
ira
loger
ailleurs.
Combien
de
nos
chairs
se
repaissent!
Mais
si
les
corbeaux,
les
vautours,
Un
de
ces
matins
disparaissent,
Le
soleil
brillera
toujours.

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