Lyrics 6/7 - robdbloc

Eh, eh

Auto-proclamé, rien du tout
Ni l'représentant d'mon bloc, ni d'l'ancienne école, pas venu t'enseigner les codes
Dans l'CV, désordre et manque de refs, inséré, mais dans ses rêves
Dents serrées, se raident, serein, quand l'serais-je?
C'est contre moi-même que j'pars en guerre, ouais
Et j'compte les raisons qu'ça renferme, hein
J'affronte mes lésions, un peu plus de raison
C'est mes darons qu'ça rend fiers moi, j'fais qu'm'enterrer dans la gamberge

Ventre vide, cendrier, plein, parfois le bon sens me guide
En c'moment, il est loin, c'est tout entier
Soit j'mérite de briller fort, soit de vite m'éteindre
Canalise mes craintes, en cabine j'me défoule sans crier
J'me sens bien sur scène, gros, j'te parle pas d'succès
Deux, trois fois suspect, mais j'bosse deux fois trois sur sept
Parler d's'endurcir, on sait c'que sait qu'de perdre contre un mur
Ou que d'gagner contre une vitre

Et si j'finis avec un coquard ou une chicote qui gigote
C'est qu'j'aime pas non plus jouer les Visigoths
Gentil n'a qu'un œil, j'suis cyclope, mais y a un seuil que j'supporte
Si j'vais au-delà, vision rouge, j'suis cyclope
Busy comme un trader pendant le crack
Bigo sonne, et j'suis off, whisky sec, qui ruisselle
Une vie saine, pas encore si j'suis proche, ouais qui sait
C'qui est sûr, c'est qu'j'm'y colle, la réussite, c'est c'qui presse et c'qui traîne

J'attends qu'ces putes me filent ma paye
Et qu'les pépettes attirent un traître
Facile de dire "gros, tire un trait", mais en carburant, t'es
Plus sûr de laisser l'passé perdre du rain-ter
Une passion, c'est une bénédiction, mais ça paye pas l'loyer
Pour moi, ça fait pas graille le foyer, mais le bénéfice monte

Personne à part mes deux darons qui peut m'appeler "fiston"
Il'm'faut Persol pour cacher yeux marrons qui d'viennent assez vite sombres
Regard sanglant c'est la zeb, yeux brillants c'est la celle
Elle m'parle de violence et d'inceste, en regardant ses lacets
Si elle saigne, moi aussi, si elle signe, j'm'associe
Si j'essaye, elle est poussive, quand elle sait, moi j'oscille

Paraît qu'tu peux d'mander d'l'aide
Mais qu'les gens finissent par te l'rappeler
Paraît qu'le temps guérit les plus sales plaies
Si tu t'es pas noyé dans tes peines
Moral couleur ébène, ouais, dans la pénombre
Douleur épelée en quelques lettres qui forment ton prénom

J'attends toujours ton rappel et j'trouve les heures très longues
J'profite plus, visite tous les jours ton profil
Pour m'aimer, faudra qu'la prochaine soit nécrophile
J'me concentrerai sur c'que j'ai d'plus cher
Plus l'temps d'éplucher ou d'trébucher
Peu importe, je reste une forteresse

Souvent sur la défensive
Méfiant si, tu l'ouvres que pour ber-flam
Systématiquement défiant Gold G
Pas d'carte de visite, reste indivisible
On s'est connus dans l'déficit donc rien d'difficile
Ça peut qu'être mieux si les sous rentrent
Moins d'beu dans les poumons
Presque sauf mais quand même l'impression qu'j'pète un boulon

J'm'accroche au fait, que l'vrai taré s'croit lucide
Et qu'j'me sens mieux que quand j'taffais comme à l'usine
Les yeux ouverts, pas pour éviter d'tricher sur mon plan séquence
Mec, j'veux voir mon clan s'étendre et c'qui nous manque, c'est l'temps
J'parie déjà ma chemise, aucun flow que j'tarifie
Ils veulent check, j'prends mon ied-p, gros ces arrivistes m'arrivent à la cheville
Paraît qu'j'me raréfie, pas d'lâcheté, j'suis busy
Faut qu'j'me barre d'ici, Paris va m'achever